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Dans un tout nouveau forum lié à l'hydromel, un membre posait la question de la quantité de CO2 produit lors de la fermentation et donc de la toxicité pour le vinificateur.
Sur base de ses infos (Production de CO2 : La fermentation alcoolique transforme environ 1 kg de sucre en 0,67 L d'alcool et 0,33 kg de CO2. En général, 1 L de moût contient environ 200 g de sucre, ce qui génère environ 40 g de CO2 par litre de moût.)
J'ai refait un tableau pour dédramatiser un peu le problème. Est-il exact? Je fais appel à la grande science de certains du forum.
Merci d'avance.
Bonjour,
C'est en effet une question intéressante, que je me suis posé récemment jeune papa, en voyant les barboteurs s'agiter dans la pièce de vie (température idéale oblige). Merci pour ces éclaircissements, ce n'est pas négligeable si l'on part du principe que le CO2 s'accumule en bas, avec des enfants en bas âge! Chaque année en cuverie, en ouvrant le matin on se rend bien compte de la dangerosité, qui est plus difficle à appréhender sur de petits volumes.
"Si je buvais moins, je serais un autre homme, et j’y tiens pas !"
Le CO2 est dangereux dans les espaces clos, et déclives: le pire étant un cave sans sterput non reliée à l'égout par exemple, parce qu'il chasse l'oxygène vu son poids moléculaire plus élevé que l'O2.Il est donc dangereux parce qu'il chasse l'oxygène en s'accumulant dans un réduit non ventilé.
Par contre on ne peut pas parler de toxicité du CO2: c'est une nuance fondamentale.
Le monoxyde est toxique, le dioxyde non.
Laird of Glencoe Wood, Highland, Scotland. Plot number ######1!
Bien vu de l'Ourthe,
Le CO2 n'est pas toxique mais son action sur l'oxygène pour l'être humain l'est. Il chasse l'oxygène, nous en prive. Et comme l'être humain a besoin d'oxygène, ...
La toxicité ne réside pas en lui-même mais en son action. Sans air, nous ne pouvons vivre.
Mais cela ne change donc rien au tableau.
Ma question reste toujours en suspend. Ce tableau est-il exact ?
Merci d'avance.
