Réflexion sur la qualité d'un vin

[Cyril]

Papy, entièrement d'accord : comment définir la qualité ?
Il s'agit de savoir ce que l'on recherche en final : son goût perso, celui du "terroir", celui qui fera vendre, etc, etc... .
Il n'empêche que ce sujet fait abstraction de tout ces critères, pour tenter d'être universel quelque soit le type de qualité recherchée.
Ce que j'essaye de dire simplement, c'est que la part du fruit dans l'élaboration de la qualité du produit final (vin, alcool) représente à mes yeux 80 %.
Et je le répète :
avec une bonne matière première on peut faire du bon mais aussi du mauvais,
tandis qu'avec une mauvaise matière première on ne peut que faire du mauvais.
Compris tous ?

Monvindefruit ton message est arrivé juste au moment où j'envoyait le mien ...

A+

[monvindefruits]

Pas de problème, Cyril, surtout qu'on va dans le même sens.

bàt

[Papy.be]

Par rapport au rapport importance matière première - connaissance du viticulteur/artisan, je serais plutôt partant d'un rapport proche des 60 % fruit 40 % artisan. Car un branque ne fera jamais quelque chose d'exceptionnel avec de bon fruit (sauf par chances) alors qu'on bon artisan oui. De même avec de mauvais fruit, le bon artisan sera capable de limiter les dégâts, le branque risque fort d'amplifier les problèmes...

Ce n'est que mon avis, et je sais que j'ai tendance à vouloir mettre en avant le travail des artisans (les vrais pas un pousse-bouton, comme certains gars dans les brasseries industrielles : 3mec et 1 ordinateur pour je sais pas combien de million d'hecto par an chez Stella par exemple...)

[Cyril]

je serais plutôt partant d'un rapport proche des 60 % fruit 40 % artisan. Car un branque ne fera jamais quelque chose d'exceptionnel avec de bon fruit (sauf par chances) alors qu'on bon artisan oui.

Evidement qu'un branque fera pas grand chose de bon... .
Mais il ne faut pas oublier celui qui produit la matière première, "branque" ou "artisan" lui aussi.
Bref dans ton exemple 60/40%, je pense que l'on se situe plutôt dans le cas de fruits pas top, avec une vinification de ratrappage.
Et donc pas dans le cas d'un processus de qualité, d'un bout à l'autre de la production/transformation.

Le travail du chai est considéré "noble", alors que celui de la terre "ingrat".
De ce fait, on sous-estime toujours l'importance du travail du cultivateur dans la qualité du produit final.

A+