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Si l'on pouvait quantifier la qualité d'un vin,

Je dirais que 80 % provient de la nature pour les fruits sauvages, et de la manière de cultiver des variétés pour les autres.
Comment imaginer autrement ?
Dans le processus de transformation, si la matière première n'est pas bonne, c'est pas possible de faire de la qualité.
L'inverse n'est pas vrai : avec une bonne matière première on peut faire du mauvais.

Il reste donc 20% pour le travail du vinificateur.
Ce qui n'est pas négligeable.
Mais c'est plus sont "savoir-faire" qui prime.

Si je devais évaluer la part des "additifs" dans la qualité (levures et produits oenologiques), je dirais 1 à 3%.
Faut-il donc leur porter autant d'importance ?

A+

Bah c'est sur que si y'a 80% pour la matière première et 20 % pour le savoir faire, reste plus rien pour les additifs donc autant zapper ça oui

Sacamol a écrit :Bah c'est sur que si y'a 80% pour la matière première et 20 % pour le savoir faire, reste plus rien pour les additifs donc autant zapper ça oui

MDR mais on se comprend

Bien les mecs, Je vois que vous savez calculer... .
Je me suis peut-être mal exprimé, mais les 1 à 3 %, disons 5% pour faire plaisir à certains, font partie du travail du chai.
Mes propos, vous l'aurez compris, non rien de scientifique.
C'est juste pour partager ma passion et mon expérience, et pour éviter que d'autres ne s'égarent et perdent leur temps dans des impasses ou des raccourcis qui ramènent au conventionel.

A bon entendeur.

Ne t'inquiètes pas Cyril, on avait bien compris et merci pour nous faire partager ta passion et tes connaissances

1....3..... ou 5% c'est très peu mais ça peut-être beaucoup (surtout quand ceux se sont des valeurs arbitraires ^^), c'est pas parceque on accorde "QUE" 5% d'importance à des additifs qu'il faut qu'on parte du principe que ça a peu d'importance (ça ceux sont mes propos). J'ai très bien lu ton premier post Cyril, et même s'il n'a absolument rien de scientifique je pense que tu l'a créé pour ouvrir une discussion ! Maintenant, entre la théorie et la pratique, comme tous les "entendeurs" le savent (qu'ils soient bons ou mauvais d'ailleurs) il y a souvent un gouffre , et c'est là que de 1 à 5 % il peut y avoir une importance.
Moi j'adore les vins mais je suis pas comme toi, c'est pas mon métier, je connais des vignerons, je connais des passionnés, je vie dans une région dans laquelle on boit du rouge à l'apéro et à n'importe quels moments de la journée, j'ai bu des vinaigres mais aussi des vins d'exception, j'apprends au fûr et à mesure et si au départ je te taquine c'est parceque ton post je le comprends pas bien !
Les levures donnent du goût (plus ou moins), font-elles partie des additifs ?
Pour mon palais d' "amateur" je sents déjà la différence qu'il ya entre certains vins issus d'une même propriété, alors pour un professionnel que cela doit-être ?
Merci de nous parler des impasses et des raccourcis, si sa doit nous faire gagner du temps, je suis preneur.
Cela-dit c'est bien d'essayer de "quantifier" la qualité d'un vin !

Désolé Saccamol je ne voulais pas t'énerver.
Désolé encore mais celui qui arrivera en quantifier la qualité n'est pas encore né.
En effet j'ai ouvert ce post pour avoir aussi une discussion.
Oui les levures, je les considère comme additif, comme le chêne, le microbullage, et le soufre évidemment ... .
Cependant il y a d'autres additifs que je considère comme palliatifs : acidification, désacidification, chaptalisation importante, tannins, etc..
Mais non : 5% (arbitraires) ne pèsent rien, en théorie comme en pratique, face à 95 %.
Je ne vais pas de suite entrer dans le détail. Patience ... .

A+

Bonjour

Le problème c'est que la qualité telle que tu l'entend est une échelle tout a fait arbitraire ; pour attribuer une note il faut un contexte précis. Il est impossible d'attribuer un pourcentage de la qualité aux fruits ou au travail qui est fait après récolte.

Je ne veux pas polémiquer plus longtemps sur la possibilité ou non , de quantifier la qualité dans le processus de production/transformation.
Moi, je l'ai fait !
Maintenant je vous laisse à vos 5%, et m'en retourne à mes 95%.

A+ ailleurs

Ce n'est pas de la polémique, c'est un fait. Pour pouvoir noter il faudrait disposer d'une palette de vins qui constitueraient une échelle, mais comment ferait tu cette échelle ? Et comment ferais tu pour donner une note ?
Dans ma boite nous attribuons des notes olfactives à des échantillons d'alcool, mais ça ne peut se faire que dans des conditions vraiment très encadrées, et il faut que les dégustateurs n'aient aucune idée des circonstances dans lesquelles ces échantillons ont été produit, sinon ils se font influencer.

Prenons des fruits 100% de qualité supérieur et que celui qui fait le vin y met délibérément du prestone, sel, poivre et quelque goutte de vinaigre le vin sera de qualité extrêmement médiocre (pour ne pas dire scrap) donc ici vinificateur est responsable a 100% du gout de son vin.

Prenons des fruits de qualité médiocre et un vinificateur soucieux du détail et maître dans l'art de faire le vin son vin sera plus ou moin buvable donc ici les fruits y sont pour disons 80,90 ou même 100% responsable de la mauvaise qualité du vin.
Je crois que y a surement une autre méthode pour déterminer la responsabilité des fruits ou du vinificateur dans un vin de bonne qualité.

moi je dis avec 50% de bon produits, 50% de bon vinificateur et 50% d'aditifs soigneusement maitrisable on obtient 150% de vin très valable! OK je sort

Franchement vous me décevez . Mais en tout cas celà vous fait réagir, c'est déjà ça !
Ou bien je me suis mal exprimé, ou alors vous ne saisissez pas ce que c'est qu'un processus de production.
Le jour ou vous aurez décloisonné les différentes étapes, notamment dans celle où vous êtes, vous aurez alors une vision d'ensemble de la chaîne de production.
Et c'est aprés ça seulement, dans un objectif de qualité, que vous ressentirez le besoin d'évaluer les différentes étapes, comme je l'ai fait.
Si mes propos vous semblent fanfaronts aujourd'hui, gardez les en mémoire. Vous les comprendrez peut-être plus tard, et il vous servirons.

A+

Ce qu'il y a de bien avec toi c'est ton franc parlé Cyril, du coup on a vraiment l'impression de passer pour des truffes ...

T'as pas tout à fait tord !
Ou alors c'est peut-être moi la truffe !

A+