Vin doux
Posté : mercredi 06 avril 2022 9:24
Hello la compagnie ! Petite question existentielle qui me démange depuis un bon moment : quelle méthode utilisez-vous pour obtenir des vins demi-secs / doux / moelleux ? J'en fais depuis quelques temps maintenant, mais je ne suis toujours pas convaincu de quelle est la meilleure méthode, sachant que j'aimerais pouvoir l'appliquer à des quantités plus importantes (60L et plus). A ma connaissance :
1. Arrêt de la fermentation par le froid (+ sulfitage léger) : c'est que j'ai principalement fait jusqu'à présent. Avec des petites quantités (jusqu'à 20L), c'est assez facile. Cependant, au-delà d'une certaine quantité, ça devient compliqué (volume du frigo, poids d'une tourie remplie, etc...).
2. Arrêt de la fermentation par sulfitage (+ sorbate de potasse) : méthode simple (et assez répandue auprès des vignobles français, d'après ce que j'ai lu)... mais je n'aime pas beaucoup l'idée de mettre autant de sulfite dans mon vin pour arrêter une fermentation. J'aimerais limiter leur usage du moins.
3. Ajout de sucre infermentiscible au vin sec : c'est une méthode simple, cependant, à nouveau, au-delà d'une certaine quantité, ça commence à faire un gros paquet de sorbitol (qui coûte assez cher, et dont je trouve le goût moins naturel que du sucre ordinaire).
4. Ajout de sucre ordinaire + pasteurisation : si je ne me trompe pas, cela se fait lors de la mise en bouteille... et à nouveau, à partir d'un certain volume, cela me paraît assez long et fastidieux.
5. Filtrage : vu le prix des filtres à plaques, je préfère mettre cette option de côté.
6. Ajout de sucre ordinaire au vin sec + sulfitage : d'après les avis que j'ai récoltés ci et là, la plupart des gens font du vin sec, puis lors de l'avant-dernier soutirage, ils ajoutent du sucre ordinaire et stabilisent avec du sulfite + sorbate de potasse. A vue de nez, cette option me paraît la meilleure... mais : est-ce que le risque de redémarrage de la fermentation est grand ? (sachant qu'on a quand même stabilisé le vin?)
7. Utilisation d'une levure à faible tolérance à l'alcool : je crois savoir que certaines levures ont un seuil de tolérance à l'alcool pas très élevé (autour de 13%). Cette piste me paraît intéressante... mais jusqu'à présent, à une exception près, je n'ai pas encore trouvé une telle levure. Et par ailleurs, cela limite fortement mon choix de levure + je suppose que ce seuil de tolérance n'est pas si précis que ça (même si la fiche technique mentionne "13%", je suppose que d'autres paramètres entrent en ligne de compte et que les levures peuvent monter légèrement plus haut.
Qu'en pensez-vous ? A vue de nez, l'option 6 me paraît la meilleure (éventuellement combinée à l'option 7 ? une levure ayant pratiquement atteint son seuil de tolérance à l'alcool risque moins de repartir en fermentation non ?)
Merci d'avance pour vos avis !
1. Arrêt de la fermentation par le froid (+ sulfitage léger) : c'est que j'ai principalement fait jusqu'à présent. Avec des petites quantités (jusqu'à 20L), c'est assez facile. Cependant, au-delà d'une certaine quantité, ça devient compliqué (volume du frigo, poids d'une tourie remplie, etc...).
2. Arrêt de la fermentation par sulfitage (+ sorbate de potasse) : méthode simple (et assez répandue auprès des vignobles français, d'après ce que j'ai lu)... mais je n'aime pas beaucoup l'idée de mettre autant de sulfite dans mon vin pour arrêter une fermentation. J'aimerais limiter leur usage du moins.
3. Ajout de sucre infermentiscible au vin sec : c'est une méthode simple, cependant, à nouveau, au-delà d'une certaine quantité, ça commence à faire un gros paquet de sorbitol (qui coûte assez cher, et dont je trouve le goût moins naturel que du sucre ordinaire).
4. Ajout de sucre ordinaire + pasteurisation : si je ne me trompe pas, cela se fait lors de la mise en bouteille... et à nouveau, à partir d'un certain volume, cela me paraît assez long et fastidieux.
5. Filtrage : vu le prix des filtres à plaques, je préfère mettre cette option de côté.
6. Ajout de sucre ordinaire au vin sec + sulfitage : d'après les avis que j'ai récoltés ci et là, la plupart des gens font du vin sec, puis lors de l'avant-dernier soutirage, ils ajoutent du sucre ordinaire et stabilisent avec du sulfite + sorbate de potasse. A vue de nez, cette option me paraît la meilleure... mais : est-ce que le risque de redémarrage de la fermentation est grand ? (sachant qu'on a quand même stabilisé le vin?)
7. Utilisation d'une levure à faible tolérance à l'alcool : je crois savoir que certaines levures ont un seuil de tolérance à l'alcool pas très élevé (autour de 13%). Cette piste me paraît intéressante... mais jusqu'à présent, à une exception près, je n'ai pas encore trouvé une telle levure. Et par ailleurs, cela limite fortement mon choix de levure + je suppose que ce seuil de tolérance n'est pas si précis que ça (même si la fiche technique mentionne "13%", je suppose que d'autres paramètres entrent en ligne de compte et que les levures peuvent monter légèrement plus haut.
Qu'en pensez-vous ? A vue de nez, l'option 6 me paraît la meilleure (éventuellement combinée à l'option 7 ? une levure ayant pratiquement atteint son seuil de tolérance à l'alcool risque moins de repartir en fermentation non ?)
Merci d'avance pour vos avis !
