La encore j'ai fait preuve "d'amateurisme " dans le sens ou j'ai utilisé la levure à vin WYEAST 4184 Sweet Mead en calculant logiquement la quantité de sucre qu'il me fallait pour arriver à 15-16% d'alcool avec des sucres résiduels pour un hydromel liquoreux (dont bien sucré). Bien entendu, c'était sans savoir que cette levure peut travailler jusque max 11°d'alcool (je l'ai su deux jours après début fermentation)... Je ne comprends cependant pas pourquoi elle a stoppé son travail après 8 jours sauf peut être le "stress" du sucre comme tu l'explique BangaloreBee...
Maintenant que la fermentation est stoppée, que me conseilleriez-vous ? --> nouvelle fermentation ? (comment procéder), ajout d'alcool éthylique 96% et laisser vieillir ? Clarifier et laisser faire ??? Ou encore ajouter de l'eau pour diminuer la concentration de sucre... ?
ou alors tu ajoutes de la vodka ou de l'alcool à 90 ou 96, ça va pas mal pour remonter le titre sans trop diluer le gouts. et les levures seront bien cuites, comme ça.
Du mieux que je puisse m’exprimer, je cherche à la base à avoir un hydromel doux mais puissant en bouche avec du corps dont la dégustation est portée pour l’apéritif. Dans cette optique j’envisageais d’obtenir un breuvage tournant autour des 14-16° d’alcool. Le haut taux d’alcool aurait du me permettre d’atténuer le sucre afin de ne pas le rendre écœurant…
Il est donc important de continuer la fermentation alcoolique (j’hésite tout de même à employer la levure turbo)… Vu le prix de l’alcool éthylique à 96% … mon hydromel risque de devenir hors de prix (environ 28Euros le L à 96% en Belgique), ne connaissant pas le taux d'alcool déjà présent, je me risque à un drôle de calcul pour atteindre l'objectif.
N’y aurait-il pas une possibilité de relancer une fermentation sans altérer la solution ?
Un processus de vieillissement existe-il pour l'hydromel ? (un peu comme pour les alcools maturés en fût de chêne ou avec des copeaux) ?
Tu peux aussi ajouter de l"eau, la fermentation devrait redémarrer, quand le gout te plait, tu ajoute de l'alcool neutre pour stopper la fermentation.
Je ne sais pas si c'est très orthodoxe, mais j'aime bien mon hydrochen (sorte de choumel) le plus dur, au final, étant de se procurer du miel à cout acceptable...
C'est un peu un déterrage, mais pour info, il y a moyen de se procurer du miel du pays pas trop cher chez les apiculteurs amateurs à la bonne saison.
Je m'explique : Normalement, le miel récolté doit être à 18% d'humidité maximale en moyenne. Souvent certains cadres non operculés sont trop humides, donc ils sont extrait à part pour ne pas dépasser le taux. (Ou ils peuvent être séché par déshumidificateur). Ce miel "humide" ne peut être conservé longtemps donc il est vendu moins cher, à moitié prix à qui le veut (souvent des boulangeries).
Mr-Phil a écrit : ↑lundi 24 décembre 2018 11:45
Merci pour l'info... Tu as une idée de quand est "la bonne saison" ?
le miel de printemps se récolte lorsque le colza termine sa floraison
le miel d'été ca dépends des pluies dans la région, ici en Belgique c'est fin juillet
ou alors vous surveillez le poids des ruches, il y a des balances connectées sur le net
C'est rare les balances connectées, et ca coute cher.
Ca dépend beaucoup des régions, du climat et des plantations en fait. On se repère aux fleurs, comme pour le colza. Il y a déjà des différences entre la Famenne et l'entre sambre et meuse
Gwilym49 a écrit : ↑samedi 29 décembre 2018 2:40
C'est rare les balances connectées, et ca coute cher.
Ca dépend beaucoup des régions, du climat et des plantations en fait. On se repère aux fleurs, comme pour le colza. Il y a déjà des différences entre la Famenne et l'entre sambre et meuse