Dangerosité du méthanol, comparaison avec vin ou bière
Posté : vendredi 18 mai 2018 18:14
Je m’intéresse à ma théorie de la distillation. Notamment à la présence de méthanol dont on parle tant. Il y a quelque chose que je ne comprends pas.
Ma question a pour but de comprendre la théorie. Si j’ai bien compris le méthanol et l’éthanol existent déjà dans le moût qui sera distillé (qu’il s’agisse de jus fermentés, d’eau sucrée fermentée, de vin, ou de bière).
Je comprends bien que le méthanol est dangereux et qu’il faut séparer la tête, le cœur, et la queue.
Ma question : puisque l’éthanol et le méthanol sont déjà présents dans le moût, si on utilise comme moût du vin ou de la bière (qui sont normalement pauvre en méthanol), on ne peut pas avoir dans le distillat obtenu une quantité totale de méthanol (ou d’éthanol) plus grande que dans le moût. Même si, par contre, la concentration est plus forte.
Par exemple, si à partir de 5 litres de bière on produit 75 cl d’alcool à 35 ou 40° (après distillation et dilution), la bouteille d’alcool de 75 cl ne peut contenir davantage de méthanol que dans la bière initiale…
Même si le distillateur coupe la tête trop tôt, le distillat ne peut pas contenir plus de méthanol que le moût. Il devrait même en contenir moins puisqu'il en aura au moins séparé une part… (même si par contre sa concentration peut être plus élevée, par exemple 2 ou 3 fois si on passe de 12 % à 35 ou 40 % d'alcool)
Dans ce cas, dans ces conditions (utilisation de vin ou de bière comme moût), en théorie, la présence de méthanol qui subsisterait accidentellement dans le distillat est-elle, en raison de sa concentration plus élevée, significativement plus dangereuse que dans la bière ou dans le vin (par exemple dans la quantité de 5 litres) ?
J'ai tendance à croire que le véritable danger tient davantage à un mauvais moût (contenant beaucoup de méthanol) qui est mal distillé. Et ou à la consommation régulière d'alcool relativement mal distillé.
Merci.
Ma question a pour but de comprendre la théorie. Si j’ai bien compris le méthanol et l’éthanol existent déjà dans le moût qui sera distillé (qu’il s’agisse de jus fermentés, d’eau sucrée fermentée, de vin, ou de bière).
Je comprends bien que le méthanol est dangereux et qu’il faut séparer la tête, le cœur, et la queue.
Ma question : puisque l’éthanol et le méthanol sont déjà présents dans le moût, si on utilise comme moût du vin ou de la bière (qui sont normalement pauvre en méthanol), on ne peut pas avoir dans le distillat obtenu une quantité totale de méthanol (ou d’éthanol) plus grande que dans le moût. Même si, par contre, la concentration est plus forte.
Par exemple, si à partir de 5 litres de bière on produit 75 cl d’alcool à 35 ou 40° (après distillation et dilution), la bouteille d’alcool de 75 cl ne peut contenir davantage de méthanol que dans la bière initiale…
Même si le distillateur coupe la tête trop tôt, le distillat ne peut pas contenir plus de méthanol que le moût. Il devrait même en contenir moins puisqu'il en aura au moins séparé une part… (même si par contre sa concentration peut être plus élevée, par exemple 2 ou 3 fois si on passe de 12 % à 35 ou 40 % d'alcool)
Dans ce cas, dans ces conditions (utilisation de vin ou de bière comme moût), en théorie, la présence de méthanol qui subsisterait accidentellement dans le distillat est-elle, en raison de sa concentration plus élevée, significativement plus dangereuse que dans la bière ou dans le vin (par exemple dans la quantité de 5 litres) ?
J'ai tendance à croire que le véritable danger tient davantage à un mauvais moût (contenant beaucoup de méthanol) qui est mal distillé. Et ou à la consommation régulière d'alcool relativement mal distillé.
Merci.