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Des vignobles terrassés en un éclair

Posté : jeudi 14 mai 2009 10:22
par nostress
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INTEMPERIES - L'orage de lundi a endommagé 30% de la récolte dans le Blayais, de 50 à 80% dans le Médoc, et une partie des Graves...

«C'est comme si des cailloux avaient bombardé la vigne.» Jean-François Lespinasse, propriétaire du Château Bichon-Cassignols, dans les Graves, n'en revient toujours pas. Il recense ses 12 hectares de vignes, qui ont tous été touchés : les pieds ont été sectionnés ou abîmés par les grêlons dans la nuit de mardi à hier. Dans ce secteur, plus de 500 hectares ont été détruits. Mais ce n'est pas la seule zone viticole à avoir souffert. L'orage de lundi a endommagé 30 % de la récolte dans le Blayais, de 50 à 80 % dans le Médoc, et une partie des Graves. Celui de mercredi a touché les zones qui avaient été épargnées : de 30 à 100 % à Saint-Emilion et jusqu'à 100 % dans l'Entre-Deux-Mers. Peu de propriétés y ont échappé et les conséquences économiques vont peser sur des trésoreries déjà bien affaiblies par les difficultés liées aux ventes.

« Au mieux, je vais récolter 3 à 5 hectolitres par hectare, contre 45 en temps normal, et je vais avoir des répercussions sur les trois prochaines années car je n'aurai pas de stocks, commente Jean-François Lespinasse. Les années 2006 et 2007 avaient déjà été déficitaires à cause du gel et on comptait sur 2009 pour se rattraper... » Outre la perte de certains rameaux, les orages ont affaibli les pieds, les rendant plus vulnérables aux champignons. « On va travailler sans toucher aucune rémunération, mais juste pour préserver l'outil », ajoute le viticulteur. Et les dégâts constatés jusqu'à maintenant ne sont que partiels. « Les organes morts restent verts une semaine », explique Natacha Elia, de la chambre d'agriculture. En outre, Météo France prévoit une semaine chaotique.

Cédric Elia, conseiller viticole dans l'Entre-Deux-Mers, parvient tout de même à voir un côté positif à la situation : « Les petits volumes font de bons vins. » « Tout dépend de l'arrière- saison », tempère Jean-François Lespinasse, qui se rappelle qu'en 1985, la qualité du vin n'avait pas compensé les pertes dues à la grêle.

:evil:

Posté : jeudi 14 mai 2009 11:38
par wal
C'est vraiment une calamité cette grêle. Panoramix, si tu nous lis, dis nous si tu as été touché.

Posté : jeudi 14 mai 2009 11:51
par sundgau
Malheureusement, j'ai l'impression que le phénomène est de plus en plus courant.

Tu bosses, tu bichonne, et en 5-10 minutes, tout est mort.
Il y a 3 ans, j'ai eu une citrouille cassée par un orage de grèle (là, faut vraiment que ça tape fort) ! Je ne vous parle pas de l'état des poires juste à côté :twisted:

Posté : vendredi 15 mai 2009 21:53
par RAWL
sur france infos il parlait de la région "entre-deux mers" très touchée.... :cry:
La Charente a subi aussi pas mal de gros dégâts....
en espérant que panoramix soit passé entre les grêlons..... :?

Posté : dimanche 17 mai 2009 18:57
par Francky
J'ai eu un peu peur aussi, je passait la soirée au resto' avec une copine et j'entends la grêle tomber (en Alsace) sur les toits et les voitures...
Au retour j'ai pas pu m'empêcher de couper par les vignes, finalement c'etait très localisé sur le centre ville, ouf, zéro dégâts mais y'a quelques années ça a fait d'énormes dégâts !

Si c'est pour vous dire, les piquets en acacia on été abimés comme si on avais tiré&s dedans a la 22long riffle.

Posté : mercredi 20 mai 2009 23:22
par panoramix
Excuses moi Wal, j'étais un peu distant ces derniers temps, asperges,petits soucis... :cry:
Oui j'ai été touché,mais peu par rapport à l'entre-deux mers,pour mon cas, vingt à trente pour cent,on va dire que ça a cassé quelques bois,mais laissé assez de raisins,pour peu que cela n'y revienne pas...
Par contre du côté de Rouillac aussi pour nos amis Charentais,Mille hectares de ravagés,comme plus haut...
Chez nous on dit que la grêle fait toujours des jaloux,a une centaine de mètres prés,on peut tout perdre,ou être épargnés...
Je compatis avec ceux; chez qui cette catastrophe est arrivée,il est question d'un recensement des parcelles,et peut-être de la possibilité,quant aux autres de garder leur "surproduction"(pas de vendanges vertes),pour aider en solidarité à ceux qui n'auront rien.
De ce fait si cela était toléré,toutefois le nom de Château du receveur ne serait pas revendiqué en tant que tel...