Re: Le saucisson
Posté : vendredi 12 octobre 2012 0:01
LES NITRATES ET LES NITRITES NE PASSERONS PAS PAR MOI !!!
Depuis une dizaine d'années, je prépare tous les automnes, du saucisson à base de viande de sanglier
sans nitrate, sans nitrite,
juste du sel,
Je "farine" avec un mélange de cendres de hêtres et de poivre
(je vous dis même pas l'odeur dans la cave...
aller, si, je vous raconte:
Ce petit fumet vous attend en embuscades...
Il tend ses filets jusqu'aux porte du garage,
Il attend patiemment, tapis dans l'ombre,
durant les premières semaines de froidure,
qu'un imprudent gourmet n'approche de son territoire,
pour y chercher, peut-être, juste une bûche de bois,
sitôt le malheureux ayant entrouvert la porte de sont antre,
il commence par saisir les narines, d'un puissant parfum de poivres noires
instinctivement la langue se colle au palais,
et l'air s'engouffre dans la trachée
et y remplie avidement les larges étendues pulmonaires,
où il exprime alors, avec une puissance glaciale et brûlante
toutes les saveurs de Madagascar,
dans d'imperceptibles mouvements d'agitations, les glands salivent,les yeux déjà humides, ce figent sur la viande
et le temps s’arrête un instant sur un fil à étendre le linge,
Bref, retour sur terre :
Au bout de 1.5 mois, il commence à être bon à grignoter
au bout de 3.5 mois, commence à être un peu coriace, puisqu'il continu à sécher
Mais grâce à ma belle-maman,
j'ai découvert que l'on peut conserver les saucissons dans l'huile de tournesol
Une ancienne tradition Dromadaire...
Là-bas, ils font comme ça : une jarre de 30 litres d'huile et tout pleins de saucissons au fond
même au bout d'un an, les saucisson sont toujours aussi bon,
ils perdent légèrement en saveur, mais comme la viande de sanglier et très forte à la base, ils n'en ressortent que meilleur
Depuis une dizaine d'années, je prépare tous les automnes, du saucisson à base de viande de sanglier
sans nitrate, sans nitrite,
juste du sel,
Je "farine" avec un mélange de cendres de hêtres et de poivre
(je vous dis même pas l'odeur dans la cave...
aller, si, je vous raconte:
Ce petit fumet vous attend en embuscades...
Il tend ses filets jusqu'aux porte du garage,
Il attend patiemment, tapis dans l'ombre,
durant les premières semaines de froidure,
qu'un imprudent gourmet n'approche de son territoire,
pour y chercher, peut-être, juste une bûche de bois,
sitôt le malheureux ayant entrouvert la porte de sont antre,
il commence par saisir les narines, d'un puissant parfum de poivres noires
instinctivement la langue se colle au palais,
et l'air s'engouffre dans la trachée
et y remplie avidement les larges étendues pulmonaires,
où il exprime alors, avec une puissance glaciale et brûlante
toutes les saveurs de Madagascar,
dans d'imperceptibles mouvements d'agitations, les glands salivent,les yeux déjà humides, ce figent sur la viande
et le temps s’arrête un instant sur un fil à étendre le linge,
Bref, retour sur terre :
Au bout de 1.5 mois, il commence à être bon à grignoter
au bout de 3.5 mois, commence à être un peu coriace, puisqu'il continu à sécher
Mais grâce à ma belle-maman,
j'ai découvert que l'on peut conserver les saucissons dans l'huile de tournesol
Une ancienne tradition Dromadaire...
Là-bas, ils font comme ça : une jarre de 30 litres d'huile et tout pleins de saucissons au fond
même au bout d'un an, les saucisson sont toujours aussi bon,
ils perdent légèrement en saveur, mais comme la viande de sanglier et très forte à la base, ils n'en ressortent que meilleur