LA GRANDE EVASION
Les détenus fabriquent leur vodka avec des patates!

Mémorables Steve Mc Queen et Charles Bronson!
Jean : Tiens, vous avez sorti le vitriol ?
Paul Volfoni : Pourquoi vous dites ça ?
Maître Folace : Eh !
Paul Volfoni : Il a pourtant un air honnête.
Monsieur Fernand : Sans être franchement malhonnête, aux premiers abords, comme ça, il ... A l'air assez curieux.
Maître Folace : Il date du Mexicain, du temps des grandes heures, seulement on a du arrêter la fabrication, y'a des clients qui devenaient aveugles. Oh, ça faisait des histoires.
Raoul Volfoni : Faut reconnaître, c'est du brutal !
Paul Volfoni : Vous avez raison, il est curieux hein ?
Monsieur Fernand : J'ai connu une polonaise qu'en prenait au petit déjeuner. Faut quand même admettre que c'est plutôt une boisson d'homme. (il tousse)
Ils se resservent
Raoul Volfoni : Tu sais pas ce qu'il me rappelle ? C't'espèce de drôlerie qu'on buvait dans une petite taule de bien ho har, pas tellement loin de Saigon. Les volets rouges et la taulière, une blonde komac. Comment qu'elle s'appelait non de dieu ?
Monsieur Fernand : Lulu la nantaise.
Raoul Volfoni : T'as connu ?
Paul Volfoni : J'lui trouve un goût de pomme.
Maître Folace : Y'en a.
(...)
Maître Folace : Et ... Et ... Et ... 50 kilos de patates, un sac de sciure de bois, il te sortait 25 litres de 3 étoiles à l'alambic ; un vrai magicien Jo. Et c'est pour ça que je permets d'intimer l'ordre à certains salisseurs de mémoire qu'ils feraient mieux de fermer leur claque merde !
Paul Volfoni : Vous avez beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose, ce serait pas des fois de la betterave ? Hein ?
Monsieur Fernand : Si, y'en a aussi.