remuer ou pas ?

voila,

ma fermentation des mirabelles a été très active pendant 2-3 jours et depuis samedi, le barboteur ne s'agite plus beaucoup (un petite glouglou de temps en temps...).
est-ce normal que ça ne dure pas plus longtemps, et dois-je ouvrir pour remuer ou ne rien toucher ?
il n'y a eu aucun ajout de levure ou autre...

Message non lu par **slk** » lundi 20 août 2007 17:38

C'est normal, il faut encore attendre que "plus de glouglou"

Normalement un "chapeau" a dus se former en surface du mout, mais je ne sais pas si il faut le mélanger.

Avec levure (parce que j'ai ajouté du sucre par la suite) la première fermentation a duré deux jours également. Donc je pense que tu n'as pas à trop te tracasser.
J'ai vu quelque part que les mirabelles ne contiennent pas tant de sucre que ça. C'est pour ça que ça ne dure pas longtemps.

Oui tu peux remuer mais une fois que la fermentation a terminé, je ne m'y risquerais pas. Le gaz carbonique produit pendant la fermentation protège ton moût de toute attaque qui pourrait être favorisée par l'oxygène.
Donc si tu n'as plus de fermentation, tu n'as plus de production de gaz carbonique donc plus de protection si tu ouvres ton fût pour remuer ton moût.
Donc où tu laisses fermé jusqu'à distillation... où tu ouvres et tu remues en ajoutant du sucre pour relancer la fermantation.
Mais là, fais attention à la quantité de sucre que tu ajoutes si tu ne complémentes pas avec une levure sélectionnée...

Message non lu par **wal** » lundi 20 août 2007 18:08

Au début, remuer c'est normal, en oxygénant le moût ça favorise la reproduction des levures et homogénéise le tout. Vers la fin, c'est uniquement pour homogénéiser, mais tu peux y aller, il reste toujours une fermentation résiduelle, même sans rajouter de sucre, qui te produira le peu de gaz carbonique nécessaire à la protection. L'an dernier j'avais stocké le moût dans des bidons pleins à ras et fermé hermétiquement, longtemps après la fin de la fermentation (au moins un mois). Au bout de quelques temps, les bidons se sont mis à enfler au point que j'ai été obligé de dévisser doucement pour laisser échapper le surplus de gaz et ce régulièrement.