cidre doux/demi sec petillant
Posté : mercredi 15 novembre 2023 20:33
Bonjour à tous,
Je souhaite faire du cidre doux / demi sec (en tout cas avec des sucres résiduels) mais je souhaite également qu'il soit pétillant. C'est mon premier essai cette année (après avoir fait du cidre brut précédement) et je procède par soutirages répétés en suivant les instructions du livre de Claude Jolicoeur "de la pomme au cidre" (pour ceux qui connaissent). N'ayant que cet ouvrage comme référence, et sachant bien le risque d'avoir des bouteilles qui explosent, j'aimerai vous exposer mon approche et éventuellement avoir des retours s'il vous semble que je fais fausse route... Donc voilà quelques détails :
Comme je le disais je procède par soutirages répétés. Le mout a été sulfité puis inoculé avec une levure SAF CIDER AB-1 (c'est ce que j'avais sous la main). Je met ci dessous la courbe d'évolution de la densité.
J'ai fait un premier soutirage après la fermentation turbulente et un deuxième 2 semaine plus tard (points verts dans la courbe). A la vue de la courbe il me semble que les soutirage ont correctement fonctionnés et que la fermentation se ralentie. A la dernière mesure je suis à une vitesse de fermentation de 12 FSU environ (FSU = 100*(rho_1 - rho_2)/N où N est le nombre de jour entre deux mesures et rho_1 et rho_2 la masse volumique pour les deux mesures). J'ai également gouté le cidre et le niveau actuel de sucre me convient. Je pense donc faire un nouveau soutirage rapidement (toujours en suivant les indications du livre) pour le stabiliser. Je précise également que le mout est maintenu à environ 10°C.
Ensuite le livre dit que l'on peut embouteillé lorsque la vitesse de fermentation à ralenti jusqu'a 4 à 6 FSU. De ce que j'ai compris à ce moment on a tellement apauvrit le mout que la fermentation devrait s'arrêter dans la bouteille mais continuer suffisement pour produire les bulles. C'est évidement le point délicat et je me demande si des personnes ici ont tenté cette méthode?
Pour ce qui est de l'embouteillage, j'ai une capsuleuse avec adaptateur 28mm, est ce que ça vous semble suffisant (sur des bouteilles de champagnes)? Je me dis qu'il vaut mieux un bouchon qui saute qu'une bouteille qui explose. Je sais qu'il existe également des bouchons de champagne en plastique qu'on peut a priori mettre sans machine particulière (en rajoutant un muselet)
Voilà je suis preneur de tout avis/critiques/conseils sur mon approche en général.
Merci!
Je souhaite faire du cidre doux / demi sec (en tout cas avec des sucres résiduels) mais je souhaite également qu'il soit pétillant. C'est mon premier essai cette année (après avoir fait du cidre brut précédement) et je procède par soutirages répétés en suivant les instructions du livre de Claude Jolicoeur "de la pomme au cidre" (pour ceux qui connaissent). N'ayant que cet ouvrage comme référence, et sachant bien le risque d'avoir des bouteilles qui explosent, j'aimerai vous exposer mon approche et éventuellement avoir des retours s'il vous semble que je fais fausse route... Donc voilà quelques détails :
Comme je le disais je procède par soutirages répétés. Le mout a été sulfité puis inoculé avec une levure SAF CIDER AB-1 (c'est ce que j'avais sous la main). Je met ci dessous la courbe d'évolution de la densité.
J'ai fait un premier soutirage après la fermentation turbulente et un deuxième 2 semaine plus tard (points verts dans la courbe). A la vue de la courbe il me semble que les soutirage ont correctement fonctionnés et que la fermentation se ralentie. A la dernière mesure je suis à une vitesse de fermentation de 12 FSU environ (FSU = 100*(rho_1 - rho_2)/N où N est le nombre de jour entre deux mesures et rho_1 et rho_2 la masse volumique pour les deux mesures). J'ai également gouté le cidre et le niveau actuel de sucre me convient. Je pense donc faire un nouveau soutirage rapidement (toujours en suivant les indications du livre) pour le stabiliser. Je précise également que le mout est maintenu à environ 10°C.
Ensuite le livre dit que l'on peut embouteillé lorsque la vitesse de fermentation à ralenti jusqu'a 4 à 6 FSU. De ce que j'ai compris à ce moment on a tellement apauvrit le mout que la fermentation devrait s'arrêter dans la bouteille mais continuer suffisement pour produire les bulles. C'est évidement le point délicat et je me demande si des personnes ici ont tenté cette méthode?
Pour ce qui est de l'embouteillage, j'ai une capsuleuse avec adaptateur 28mm, est ce que ça vous semble suffisant (sur des bouteilles de champagnes)? Je me dis qu'il vaut mieux un bouchon qui saute qu'une bouteille qui explose. Je sais qu'il existe également des bouchons de champagne en plastique qu'on peut a priori mettre sans machine particulière (en rajoutant un muselet)
Voilà je suis preneur de tout avis/critiques/conseils sur mon approche en général.
Merci!