recette

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Invité

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salut tous le monde j aimerais avoir une recette de fameuse bagosse . cette comme ca on appelais dans temp a mon grand pere . j aimerais en faire pour lui il m en parle souvent de ca . je lui appelerais de bon souvenir
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Ambix
Maître distillateur
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Message non lu par Ambix »

Les recettes varient selon les régions, mais le seigle et les pommes de terre y figurent presque toujours. Dans un tonneau de bois d'une contenance d'à peu près 200 litres – on dit un «quart» de 45 gallons – on jette du seigle soigneusement lavé pour enlever toute trace de poussière, des pommes de terre en purée ou coupés en dés, un peu de blé concassé, des fruits secs et des pommettes. De l'eau, du sucre blanc ou de la cassonade et quelques paquets de levure sont ensuite versés dans le tonneau. Comme le goût de l'alcool dépend en bonne part de la pureté de l'eau, le bouilleur n'hésite pas à faire plusieurs milles pour aller chercher de l'eau de source. Le tonneau est ensuite placé à l'abri des courants d'air, dans un endroit ni trop chaud ni trop frais, avant d'être enfoui sous des couvertures pour conserver la chaleur de fermentation.

La fermentation dure entre trois et huit jours, selon la recette; on peut alors procéder à la distillation. Quelques individus particulièrement entreprenants possèdent un alambic semblable aux appareils industriels, mais la plupart des petits bouilleurs se contentent de moyens de fortune. Un gros chaudron de cuivre est installé sur le «poêle à lavage», un poêle léger et facile à déplacer, dont le dessus plat et très large est fait pour recevoir la grande bassine où la fermière fait habituellement bouillir le linge. Le chaudron est rempli aux deux tiers du liquide fermenté, auquel on ajoute des pelures d'orange. Une pâte faite de farine et d'un peu d'eau sert à obturer les fuites entre le chaudron et le couvercle. Un trou d'à peu près deux centimètres de diamètre a été foré dans le couvercle et un long tuyau de cuivre y a été soudé. Le tuyau forme ensuite un serpentin immersé dans un tonneau d'eau froide à laquelle on ajoute de temps à autre un bloc de glace. Ce même tuyau sort d'un trou pratiqué dans la paroi du tonneau à environ 40 centimètres du fond.

Il faut une chaleur constante, ni trop forte ni trop douce, pour obtenir les meilleurs résultats. L'alcool, dont le point d'ébullition est moins élevé que celui de l'eau, se dégage en premier. Il est poussé sous forme de vapeur dans le serpentin, où il se condense avant de s'écouler, goutte à goutte, dans un contenant placé sous le bec du tuyau. L'opération dure normalement toute la nuit. Le produit est alors versé dans des cruchons de verre ou de grès et, cachés ici et là sur la ferme, dans les meules de foin, dans des trous de blaireau ou dans des boîtes de bois enfouies sous les piles de roches.

On ajoute quelquefois du sucre et de l'eau au mélange original, pour encourager une deuxième et une troisième fermentation. Quelques-uns disent que c'est de cette façon qu'on fait le meilleur whisky, d'autres affirment au contraire que le produit ainsi obtenu n'est bon qu'à servir aux invités qui n'ont pas le palais bien sensible. Le mélange au fond du tonneau est versé dans l'auge des porcs, qui s'endorment bientôt, saoûls – c'est le cas de le dire – comme des cochons.
Source : http://www.societehisto.com/Musee/Recits/alambic.html

Je pense que tu parles de ça !
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Rpkx
Maître distillateur
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Message non lu par Rpkx »

Salut,

Merci pour ce lien vers la Société historique de la Saskatchewan
Il y a là quelques récits bien amusants.
http://www.societehisto.com/Musee/recits.html

@+
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