Voir également les recettes sur la page moûts de grain - page 1

Poitin

Voir également les recettes sur la page
moûts de fruits

Jack écrit…

Akvavit

Teemu écrit au sujet de l'Akvavit…
    Voici une recette pour la vodka aromatisée la plus populaire de Scandinavie.

    Akvavit - La vodka aromatisée scandinave.

    La vodka aromatisée la plus célèbre de Scandinavie est l'Akvavit (ou Aquavit si vous demandez à n'importe quel Danois.) L'Akvavit n'est pas réellement de la vodka, c'est un alcool de grain particulier fait avec des graines de cumin et parfois vieilli avec du chêne. La marque la plus fantaisiste d'Aquavit, la norvégienne « Linie Aquavit » voyage même dans des barils de chêne sur un bateau et fait des aller et retour avec l'Australie, juste pour obtenir une saveur spéciale… Les autres marques bien connues sont les danoises « Aalborg » et « Aalborgs Jubilæums Aquavit ».

    L'Akvavit a des racines profondes, la recette la plus ancienne que j'ai trouvée remonte à l'année 1642, voici une recette finlandaise qui date de 1802 (convertie pour la distillation personnelle) :
    • 1 kg de farine d'orge
    • 1 kg de farine d'avoine
    • 2 kg de farine de seigle
    • 5 kg de pommes de terre cuites et écrasées
    • 5 kg de malt de seigle concassé
    • environ 30 litres d'eau
    • 15 litres de moût aigre (du groupe précédent) ou 20g d'acide citrique et 10 litres d'eau
    • Une paire de branches de genévrier
    • ½ litre de dépôt de bière

    • Nettoyer un morceau de tissu et un peu de corde
    • Un seau de 50 - 70L

    • 100 g de graines de cumin grossièrement coupées
    • 500 g de charbon de bois en poudre (fait à partir de bouleau si possible)
    • 20 g de graines de coriandre
    • 10 g d'aneth
    • Une paire de poignées de sable lavé
    • Un sac en coton, assez grand pour tenir tout le reste

    • Une pièce de cuivre ou d'argent

    • Une grande bouteille (et optionnellement quelques morceaux de chêne (et bois de santal))
    Mettre les grains et les pommes de terre dans le seau et les faire tremper dans le moût aigre pour une paire d'heures. Faire bouillir les branches de genévrier dans 30 litres d'eau ; enlever les branches et verser l'eau bouillante sur les grains et les pommes de terre et bien remuer. Laisser toute la nuit, et au matin contrôler la température (elle doit être à 20 - 27 degrés Celsius) et ajouter le dépôt de bière (ou environ 50g de levure de bière ale/porter (bière anglaise)). Remuer. Couvrir le seau avec le morceau de tissu et le fixer fortement avec la corde. (Vous verrez pourquoi dans un jour ou deux). Laisser fermenter jusqu'à ce qu'il y ait une couche profonde environ de 10cm (4 ") de liquide clair sur le dessus (ceci devrait prendre environ deux semaines). Distiller dans un alambic à bain d'eau ou à vapeur (avec les queues du groupe précédent) trois fois (juste comme si vous faisiez du whisky irlandais).

    Remplir l'alambic avec la moitié du distillat à partir de la troisième distillation et mettre la pièce de monnaie dedans. Remplir le sac de coton dans l'ordre suivant : mettre d'abord le sable dans le sac, assez pour couvrir le fond. Mettre ensuite les épices (graines de cumin, coriandre et aneth). Mélanger le charbon de bois et le sable restant et le mettre sur le dessus du sac. Accrocher le sac au-dessous du tube de sortie de l'alambic, de sorte que le distillat puisse tomber à travers le sac dans le récipient à remplir. Distiller lentement ; la chaleur entrée dans l'alambic est correcte quand la pièce de monnaie cliquette environ une fois par seconde (col col col ). Collecter jusqu'à l'apparition des queues. Diluer le distillat à 50% vol avec de l'eau de source (utiliser de l'eau en bouteille si vous ne pouvez pas obtenir de l'eau de source fraîche) et vieillir dans une bouteille en verre pendant au moins deux mois. (Ajouter une paire de morceaux de chêne (et bois de santal) si disponible).

    Recette simplifiée (de ma propre invention)
    • 4 L de vodka à 40% vol (ou d'alcool illégal bien fait…)
    • 30 g de graines de cumin
    • 5 g de graines de coriandre
    • 5 g d'aneth séché
    • Quelques morceaux de chêne
    • Une giclée de whisky irlandais
    Combiner tous ces ingrédients dans une grande fiole et laisser macérer pendant une semaine. Filtrer avec un filtre à café et rajouter une cuillerée à café de glucose (dextrose), laisser vieillir pendant un mois ou plus.

    L'Akvavit est principalement employé à l'apéritif, et il est généralement servi glacé dans un verre à cul-sec de 4cl. Traditionnellement on sert quelques harengs baltiques salés ou saumons fumés en guise « d'amuse-gueules ». Une autre manière traditionnelle de servir n'importe quel genre de vodka est de mettre une pièce en argent dans le fond d'une grande tasse et verser du café dessus jusqu'à ce qu'on ne puisse plus la voir, puis on verse assez de vodka dans la tasse de sorte que l'on puisse revoir la pièce de monnaie ; on boit la tasse pleine cul-sec (ça réchauffe bien en hiver). Et, naturellement, un vrai smorgasbord [? buffet froid] n'est jamais complet sans une bouteille glacée d'Aquavit…
Wal écrit au sujet de Poitin…

Recette de Jack Daniels étiquette noire

Jack conseille…
    Je viens de trouver la « composition en grains » de la bouteille de Jack Daniel étiquette noire. Il se compose de 80% maïs, 12% de seigle, 8% de malt (une variété à 6 rangs à haute teneur en enzymes est nécessaire). Il est distillé une fois dans un alambic avec un "thumper", filtré ensuite sur une couche de 10 pieds de charbon de bois d'érable (ceci prend environ 4 jours). Puis il est mis dans des barils de chêne américain neufs et carbonisés où il vieillit pendant 5 ans, 6 mois avant il est mis en bouteille.

    La marque de la meilleure qualité appelée Gentlemen Jack est vieillie de la même manière, avec la même recette de grain, mais elle est filtrée à l'aide du charbon de bois d'érable encore après vieillissement. C'est par ce biais qu'en 1941 le gouvernement américain a donné au whisky du Tennessee son propre label.
concernant une version faite maison, Jack ajoute…
    J'ai goûté du Jack Daniels fait maison en utilisant la recette du JD qui était meilleur que l'original,. La distillerie emploie 80% de maïs, 12% de seigle, 8% de malt (6-rangs). Ils font fermenter avec 25% de "backset" de la passe précédente - les distillateurs amateurs devraient faire la même chose. Ils utilisent un alambic à bière en cuivre d'un diamètre de 64 pouces (1,60 m) avec un "doubleur", un alambic fait maison et deux passes (ils collectent un tiers du volume du moût comme brouillis, le repassent ensuite, en collectant de 75% à 55%abv). L'alcool résultant est alors vieilli sur du chêne américain carbonisé, et adouci avec un trait de VRAI sirop d'érable (celui qui a un léger goût de fumée) - il aura le même goût que celui acheté en magasin mais sera beaucoup plus doux. L'alcool devrait être vieilli à moins de 65%abv, pour empêcher les vanillines de masquer la douceur de la fumée du sirop d'érable.

Recette du Bushmills Black Bush

    La recette pour le whisky Bushmills Black Bush : Écraser un mélange de grain en parties égales (en poids) d'orge maltée et non maltée. Viser un niveau d'alcool de 8%. Une triple distillation dans un alambic simple est la méthode à employer mais tout ce que vous pouvez faire pour l'obtenir à 80% devrait fonctionner. Diluer à 63% et vieillir dans des tonneaux de xérès d'Oloroso pendant environ dix ans (se souvenir que le climat irlandais est frais et doux), puis le mélanger à un whisky de maïs âgé et à la même force (20% de whisky de maïs, 80% de whisky de malt), puis réduire à 40% et mettre en bouteille. La variété d'orge utilisée est Golden Promise (Promesse d'Or). Il faudrait employer une levure de bière anglaise comme ferment.

Moonshine (Alcool illégal)

Voici une recette « véritable » de "moonshine", toujours employée par le brasseur de DEB…
  • Un seau de 5 gallons (20 litres) de tout grain utilisé pour l'alimentation du cheval (nous employons "MannaPro Hi Grain" nourriture douce" )
  • un paquet de levure (utiliser de la levure de boulanger - les autres augmenteront la qualité et le temps de fermentation)
  • 5 livres (2,5 kg) de sucre
  • De l'eau


  • Mettre assez de grain pour couvrir le fond du seau de 5 gallons par une bonne épaisseur de 4 pouces (10 cm) ajouter 5 livres (2,5 kg) de sucre. Remplir jusqu'à moitié avec de l'eau chaude -- assez chaude pour faire fondre le sucre mais assez chaude pour tuer les levures. Mélanger jusqu'à ce que le sucre soit dissous. Ajouter la levure et mélanger encore, finir remplissant avec de l'eau chaude -- attention à ne pas tuer les levures. Fermer avec le couvercle -- notre couvercle a un petit chapeau vissé dessus, qui permet au moût de respirer.

    4-5 jours plus tard c'est prêt à distiller ! C'est une recette de vieux de la vieille et elle fonctionne très bien. Notre alcool sort toujours à la force de 170-190 proof (85-95°abv). Vous pouvez substituer de la farine de maïs au grain (alimentation du cheval) mais je ne recommande pas ceci "because" l'alambic, vous ne pouvez pas filtrer suffisamment. Ca déposera et brûlera au fond de votre alambic. La manière de faire des anciens une boisson alcoolisée de maïs -- avec du vrai maïs -- ce n'est pas juste du temps mais aussi de la sagesse.
Diamond nous écrit du Kentucky…
    Toutes les quantités que je pourrais vous dire seront pour des barils pleins. Nous utilisons des barils de 55 gallons (208 litres) ou de 53 gallons (200 litres) à whisky en chêne. Prendre 100 livres (50 kg) de maïs jaune concassé (ce maïs doit être séché à l'air, non séché au gaz, le meilleur de celui séché au gaz est déjà pris) et mettre dans le baril. Mettre également à peu près 40 gallons (150 litres) de bonne eau dans une marmite et chauffer à environ 100°F (38°C), vider l'eau avec un seau et remuer avec le sucre ainsi il se dissout bien, nous employons 50 parfois 60 livres (25-30 kg) de sucre dans le premier baril.

    Voici ce qui est probablement différent, nous N'ajoutons AUCUNE LEVURE de n'importe quelle sorte. Si les conditions météo sont aux environ de 90°F (32°C) ceci prendra 5 à 7 jours, au bout de 2 ou 3 jours cela crépite comme le Riz Crispies après avoir versé du lait, bien qu'aucune levures n'aient été ajoutées. Nous remuons avec une palette en bois peut-être une ou deux fois par jour. De nos jours tout ce qui est disponible c'est la levure de boulanger, et rajouter de la levure de boulanger donne un mauvais goût, le hoquet, une indigestion ou des brûlures d'estomac c'est pourquoi nous n'en mettons plus. Par temps froid nous employons parfois de la levure pour obtenir le premier baril.

    Quand le moût est arrivé au stade des « dog heads » (têtes de chien) , c'est à dire quand de grandes bulles viennent environ toutes les 20-30 secondes il est temps de faire bouillir, c'est mieux de distiller un jour plus tôt qu'un jour plus tard. Le moût a également un goût aigre. Pour 50 gallons (190 litres) ou plus la chaudière avec deux brûleurs à propane allumés commence à fonctionner au bout d'une heure à peu près. Le baril de refroidissement fait environ 55 gallons (208 litres) avec un serpentin en cuivre de 40 pieds (12m) et de 5/8 pouce (1,59cm), avec l'arrivée d'eau froide sur le dessus et l'évacuation à mi-hauteur ou la plupart du temps au fond. Cette première passe commence généralement à la force de 120-125 proof (60-63°abv) et on arrête à environ 80 proof (40°abv), on filtre ensuite à travers une chausse en feutre blanc épais, parfois on met dans la chausse une double main pleine de charbon de bois d'hickory (noyer blanc d'amérique). L'alcool de 80-125 prof (40-63°abv) est mis de coté, mais on continue la collecte de 80 proof (40°abv) jusqu'à 45-50 proof (22-25°abv), il y en a à peu près 1 gallon (3,8 litres) que nous appelons "singles". la collecte de 80-125 proof est à peu près de 4 gallons (15 litres).

    On coupe le feu arrivé à 45-50 proof (22-25°abv) et on laisse refroidir jusqu'à peu près 100°F (38°C). On prélève environ une boite à café de 3,3lb (1,5kg) de farine que l'on remplace par la même quantité de fraiche (cela fait une différence pour les prochain rendement et force) on mélange à nouveau 60 livres de sucre à la bière chaude que l'on remet dans le baril de moût et on brasse, on laisse le temps agir.

    A la 2eme passe, on met la bière dans la chaudière et également le gallon de "singles" de la passe précédente. Cette passe devrait commencer à environ 135 proof (67°abv), on a même vu 140 (70°abv), après un gallon (3,8 litres) ou plus on est à 120 proof (60°abv) et on reste à 120 (60°abv) pendant une heure ou plus avant de chuter, cette passe dure environ 2 1/2-3 heures et produit environ 9 gallons (34 litres) sur la durée en collectant jusqu'à 80 proof (40°abv), mais on continue la collecte juqu'à 45-50 proof (22-25°abv) pour les "singles", cela fait environ 2 gallons (8 litres) ou plus, on répéte le processus complet 2 fois ou davantage, et on n'oublie pas de remplacer de la farine épuisée par la même quantité de farine fraîche à chaque fois ainsi que rajouter les "singles" de la passe précédente dans la chaudière. Je ne pense pas avoir jamais vu obtenir une force au-dessus de 140 proof (70°abv), mais j'ai vu 11 gallons (42 litres) de rendement.

    Sur la toute dernière cuisson, verser toutes les collectes précédentes de 80-140 proof (40-70°abv) dans un baril et lancer la dernière passe, verser les collectes dans un baril en remuant et en contrôlant jusqu'à obtenir la force désirée, la plupart du temps elle se situe entre 97-100 proof (48-50°abv). Ceci pourrait être bu tel que ou si on le veux meilleur, on remet toute cette gnôle dans la marmite et on recommence, cette fois on sort à 170 proof (85°abv) et on collecte jusqu'à 150 proof (75°abv). On met dans un baril et mélange bien avec de l'eau de source pour descendre le degré, cela fait toujours à peu près la même quantité, 3 passes donnent toujours 22-23 gallons (83-87 litres). RAPPELEZ-VOUS QU'AUCUNE LEVURE N'A ÉTÉ AJOUTÉE ! ! ! ! ! ! ! ! !
Le bouilleur de contrebande calcule…
Brandon fait un whisky de maïs : Wal récapitule quelques recettes d'alcool illégal… Shawn apprend a faire du whisky de maïs avec un voisin plus âgé… Les choses ont changé un peu depuis les « vraies vieilles » recettes de moonshine (alcool illégal)… Jeff écrit Dave a répondu à ces derniers avec… Mark a trouvé une vieille recette…

Moût aigre

Une technique parfois employée pour faire du whisky, le « Sour Mash».("Moût Aigre")

Jack explique…
    La raison pour laquelle on fait un brassage aigre est d'abaisser le pH du moût pendant la fermentation afin d'empêcher les infections bactériennes. C'est employée pour le rhum et le bourbon parce que fait à la fois avec du grain et de la canne à sucre/mélasse ils ont une grande quantité de levures naturelles et de bactéries qui croissent sur eux à cause de la teneur élevée en sucre et en amidon que ces produits possèdent. Il est beaucoup plus facile (sur une échelle industrielle) de réutiliser le liquide restant dans l'alambic après que la passe soit finie pour ajuster le pH du prochain traitement, plutôt que d'employer d'onéreux acides élaborés de nature alimentaire. Ça aide également à créer un produit d'une qualité constante de traitement en traitement.
Jack explique comment on fait du bourbon et du "sourmash"…
    Tous les grains que vous connaissez (j'ai déjà employé du seigle en flocons, du maïs en gruau et des flocons d'orge mais avec des ennuis) et qui ressemblent à des variétés décortiquées et prétraitées (ce qui élimine tous les goûts dus aux épis - le blé est (je pense) le seul grain que vous pouvez laisser fermenter sans vous inquiéter de la perte de saveurs (tanniques). Les épis de n'importe quel autre grain donneront à la boisson un goût de foin). Ça ressemble également à une recette de bourbon, aussi, tout en conservant les standards industriels, vous fermentez le grain (seul le whisky de malt est rincé, tout ce qui contient du maïs ou du seigle est fermenté sur le grain).

    Voici comment je le fais.
    • Mélanger tous vos grain ensemble et pesez les. Pour chaque 3 livres (1,4 kg) de grain vous aurez besoin d'un gallon (4 litres) d'eau.
    • Mettre le grain - j'utilise 15 livres (6.8 kg) pour 5 gallons (20L) - dans votre fermenteur (aseptisé, les seaux de 20 litres sont les meilleurs), verser 10 litres d'eau à la température ambiante, et les mélanger au grain. S'assurer qu'il n'y a aucun morceau ou bloc, et que tout le grain a été mouillé (aucun point sec n'est permis). La première eau mélangée au grain NE DOIT PAS ÊTRE CHAUFFÉE ! ! Si elle est, le grain se rassemblera en masse compacte, laissant des parties sèches au milieu des blocs, conduisant à une infection.
    • Prendre les 10 prochains litres d'eau et les porter à ébullition dans une marmite sur le fourneau. Une fois à ébullition, verser dans le seau sur le grain pré-mouillé, et remuer pour empêcher la formation de blocs. Ceci liquéfiera l'amidon, et aseptisera le traitement (l'effet de préchauffage du grain par l'eau dans le seau empêchera le seau de se déformer ou de fondre).
    • Laisser le seau rempli par le grain et l'eau chaude durant la nuit. Quand ce sera refroidi, ajouter votre levure et votre enzyme, et laisser fermenter. Selon le grain, quand vous ajoutez la levure, le moût peut être aussi épais que de la farine d'avoine, n'ajoutez pas plus d'eau, ça se liquéfiera en une journée ou plus, pendant la fermentation.
    • Attendre jusqu'à ce que le bouillonnement et l'écume s'arrêtent, et que tout le grain repose au fond (3 jours à 2 semaines, selon la température), filtrer à l'aide d'une couche ou deux de gaze, et distiller.
    C'est ainsi que le bourbon est fabriqué commercialement aux USA. C'est également comme ça que je l'avais fait l'année dernière.

    Si vous voulez un véritable bourbon sourmash, après la distillation de ce whisky, récupérez 4 litres de liquide résiduel dans l'alambic (il sera aigre après qu'il ait été dépouillé de son alcool) et ajoutez le au grain, avec 6 litres d'eau à la température ambiante, au lieu d'ajouter juste 10 litres d'eau fraîche. L'idée est d'obtenir un mélange eau backset qui contient 25% de backset (c'est la quantité minimum exigée par loi pour qualifier le bourbon "sourmash" aux USA). Le backset aigre abaissera nettement le pH, empêchant la prolifération des bactéries, et favorisant l'activité enzymatique. Là vous n'avez besoin d'aucun équipement supplémentaire, et vous pouvez remplir votre fermenteur pratiquement jusqu'en haut.

    Le brassage (maintenir les temps, etc.) est une perte de temps pour le whisky - les enzymes agissent à peu près en 90 minutes aux températures de brassage - à la température ambiante, elles prennent environ 2 ou 3 jours (vous savez, en gros le même temps qu'une graine met à pousser - c'est un processus normal, après tout). Parce que la levure est déjà dans le mélange toute prête, aucun temps n'est vraiment perdu. Dès que l'amidon sera converti, il fermentera.

Ted Palmer conseille Brad ajoute également… Jeff écrit au sujet du « backset » venant des restes de la distillation… Ian Smiley explique comment la recette du moût aigre est une variante de la technique « aucune cuisson» : Concernant le Old Protrero Jack nous offre…

Scotch

La recette de Jack pour « le paradis d'or liquide »…
    Essayer ceci
    • Faire macérer 50 grammes de malt tourbé dans un gallon d'eau à 155°F (68°C) pendant 45 minutes, enlèver le grain, ajoutent un autre gallon et une moitié d'eau et les porter à ébullition, incorporer en remuant 12 livres d'extrait clair de malt, compléter jusqu'à 5 gallons et laisser refroidir. Faire fermenter avec une levure sèche de bière anglaise.
    • Mettre alors ces cinq gallons dans 10 gallons, dans des bidons de lait à moitié pleins et les geler dans votre congélateur. Renverser les récipents au-dessus de quelques boîtes de conserve d'un litre et permettre au liquide de s'égoutter (aucune chaleur externe) jusqu'à ce que la boite d'un litre soit pleine - le résultat devra être environ 2,5 gallons de vin de malt à environ 17%abv.
    • Employer un alambic utilisant la technique « faire de la gnôle sans alambic » (alambic à bain d'eau glacé) pour transformer ce liquide en alcool à 55% abv.
    • Mélanger alors à 50/50 cet alcool non vieilli avec de l'alcool de sucre (double distillation et passage au charbon actif, puis diluer à 45%abv. Ensuite faire vieillir pendant une semaine avec une tasse par gallon d'alcool de chêne américain, jamais utilisé et non torréfié) ajouter alors une cuillère à soupe de miel par bouteille d'un litre (dissoudre et faire bouillir jusqu'à ce que ce soit clair dans un peu d'eau certaine utiliser une part égale d'eau et de miel)
    TA DA ! ! !« le paradis d'or liquide ». Pour donner un léger goût fruité à ceci, jeter un raisin sec ou deux (par bouteille), et laisser les macérer pendant une semaine. Avoir beaucoup d'alcool de sucre pur, ce qui apporte réellement un goût de qualité est une bonne chose pour n'importe qui (distillateurs traditionnels compris) pour établir une référence ! Sans mélange, le malt pur (fait avec de l'extrait) coûte environ $10US le litre - ce qui est plus économique, mais juste en saveur ! !
Pour un whisky de blé, Jack écrit…
    Voici la composition en grains pour le whisky Maker's Mark « cacheté à la cire rouge » (le fondateur de la distillerie a insisté pour la prononciation écossaise « whisky » , au lieu du « whiskey ») irlandais :
    • 70% de maïs
    • 14% de blé
    • 16% d'orge malté à 6 rangs
    Porter le moût dans la gamme des 150°F à 155°F (66-68°C) pendant 90 minutes, faire fermenter ensuite sur le grain, tamiser les matières solides, et distiller à environ à 70 à 80%abv. Si vous prenez n'importe quel moût aigri (des passages de whisky précédents) ou du « backset » utiliser un mélange de backset (33%) et d'eau (67%) pour votre eau de brassage - c'est comme ça que la distillerie procède. Si vous voulez une saveur plus neutre, la vodka Stoli est basée sur le blé, distiller seulement un moût tout-blé (également fermenté sur le grain) distiller alors à une force plus élevée autour de 90%abv.

Schnapps de bière

Jack offre…
    Les schnaps de bière sont un alcool quelque peu méconnu. Pour la plupart, il est fait en privé par des brasseurs en Allemagne, et mis en commun avec d'autres brasseurs. De toutes les bières transformées en schnaps, le modèle pilsener est celui qui produit le distillat le plus complexe. Avec un profil complexe de malt et l'amertume du houblon ils font un grand alcool pour montrer à tous les brasseurs commerciaux que vous avez intérêt à les connaître. Une des meilleurs pilseners que j'ai transformé en schnapps était un clone d'une pilsener tchèque : Pilsener Urquell. Voici la recette du moût et de la bière.

    Faire macérer dans un demi gallon d'eau (2 litres) à 150°F (66°C) pendant 20 minutes :
    • 1/2 livre de malt allemand léger et clair, 2,5 degrés lovibond
    • 2 onces (57 grammes) de malt allemand de Munich
      Filtrer l'eau dans votre fut de brassage, rincer les grains avec 1/2 gallon d'eau à 150°F (66°C).
    • Rajouter de l'eau apour compléter le volume jusqu'à 1,5 gallon (5,7 litres), porter à ébullition et ajouter :
    • 6 livres (2,7 kg) supplémentaires d'extrait de malt sec extra-léger
    • 3.5 onces de houblon tchèque de Saaz à 3% d'acidité alpha
      Ajouter de l'eau pour compléter le volume jusqu'à 2,5 gallons (9,5 litres), porter à ébullition et tenir pendant 45 minutes, puis ajouter :
    • 1 once (28 grammes) de houblon tchèque de Saaz
    • 1 cuillère à café de mousse d'Irlande [algue rouge, chondrus]
      faire bouillir pendant 15 minutes, ajouter alors :
    • 1 once (28 grammes) de houblon tchèque de Saaz
      Laisser bouillir pendant 3 minutes, enlever le pot du feu, mettre le couvercle, et faire refroidir avec un bain d'eau de glace ou un réfrigérant à moût. Refaire le plein avec de l'eau fraiche jusqu'à 5 gallons (19 litres), mettre dans un fermenteur aseptisé et ajouter votre levure. La meilleure levure est de la levure de bière blonde allemande de pilsener, levure tchèque Wyeast 2278. Si vous ne voulez pas de trouble de fermentation maintenir à 45°F (7°C) pendant 3 semaines, vous pouvez employer deux paquets de levure sèche EDME. Assurez vous juste d'ajouter la levure quand la bière est à 70°F (21°C) - PAS PLUS HAUT ! ! DES GOÛTS DÉSAGRÉABLES SE DÉVELOPPERAIENT À TEMPÉRATURES ÉLEVÉES ! !
      Après 7 jours faire macérer 1/2 once (14 grammes) de houblon tchèque de Saaz dans un quart de tasse de vodka, et ajouter à la bière (la vodka aseptise les houblon et agit comme diffuseur des huiles aromatiques).

    14 jours plus tard, distiller dans un alambic simple, collectez les 75 premier ml comme têtes, et ensuite agir par le goût. Garder une cuillère à café par récipient de collecte et goûter au fur et à mesure de la progression de la distillation - elle finira plus tôt que vous le pensez en raison de la chute du taux d'alcool. N'essayez pas d'ajuster la recette pour obtenir plus d'alcool cela ruinerait l'équilibre du malt et des houblons. Certains arrêtent la passe à une force élevée, rendant les houblon plus dominants, d'autres vont un peu plus loin, ainsi le malt ressortira davantage (ma préférence).
    Vous devriez essayer de faire fermenter avec de la bonne levure liquide de bière blonde allemande en respectant les temps recommandés pour la bière blonde allemande. Ajuster une tourie de cinq gallons dans un seau de 5 gallons, qui peut alors être rempli avec de l'eau. De la glace peut être ajoutée au seau quand vous partez pour le travail, et quand vous rentrez à la maison, pour maintenir la température de fermentation de la bière blonde allemande. Ceci donne un meilleur goût à la bière et à l'alcool . Si vous décidez de ne pas le distiller, mettre en bouteilles les cinq gallons avec 3/4 tasse de sucre de maïs ou 1,25 tasse d'extrait de malt sec léger, bouilli dans l'eau. Vous pouvez faire maintenant comme quelques maitres brasseurs allemands qui devisent tranquillement entre eux.

Vodka russe (Samogon)

Volodia rapporte…

Pain

Wal écrit…
    Le pain est déjà une farine de grain cuite au four, et apparait comme un magnifique déchet à faire fermenter. Au moins 50% d'amidon apparemment.

    J'ai rassemblé sur une période 7kg de pain rassis. Sec on peut s'assurer qu'il n'est pas moisi, et juste le traiter comme un grain moulu et cuit. Vous avez le choix entre ajouter 10% de malt pour convertir l'amidon en sucres ou employer des enzymes amylase. Le rendement est à peu près 60% de sucre à partir de l'amidon du pain. J'ai employé 1 kg de pain pour 5 litres d'eau. (1 à 2 livres par gallon semble être la norme)

    Méthode :

    • Broyer le pain (les gélatines sont plus faciles)
    • Augmenter la température de l'eau à 75°C (j'ai utilisé un fût HDPE de 60 litres en plastique à ouverture totale avec 2 éléments chauffants de 1500W vissés)
    • Ajouter le pain écrasé
    • Attendre que la température redescende à 65°C
    • Ajouter les enzymes, malt ou amylase (j'ai employé les enzymes)
    • Tenir à 65°C pendant au moins 1 heure.
    • Refroidir à 24°C (pendant la nuit)
    • Ajouter la levure (vous pouvez d'abord filtrer le liquide riche en sucre pour un moût propre)

    Des restes de pain peuvent également être employé comme un supplément avec le moût sucré pour fournir des aliments aux levures.

    « Bouza » qui est connu en Egypte depuis le temps des pharaons. Voir http://www.fao.org/docrep/x2184e/x2184e07.htm Voici une version editée.

    Bouza (bière égyptienne) :
      Pour obtenir une bièrede 5°abv vous emploierez
    • 4 kg de blé grossièrement moulu
    • 1 kg de grains de blé
    • 30 litres d'eau
    Malaxer 4 kilogrammes de farine brute avec de l'eau pour faire une pâte.
    Couper la pâte en pains épais et faire cuire au four légèrement.
    Humidifier avec de l'eau le kilogramme de grain de blé et laisser germer (3-5 jours).
    Sécher les grains au soleil, les écraser et mélanger aux miches de pain qui sont imbibés d'eau dans un fermenteur.
    Ajouter la lie active du moût précédente. Laisser fermenter. Le pain est toujours fermenté pour faire du « kvas de pain » par les Slaves orientaux (Ukrainiens, Bielorusses, Russes) et le mot « kvas » est mentionné dans des chroniques de Kievan du 10ème siècle. Le « Kvas » est un nom générique qui désigne des boissons faiblement fermentées issues d'un grain malté, du pain, des fruits et des sèves d'arbre maltées (érable et bouleau). Des betteraves rouges ont été également fermentées pour faire des « kvas de betterave » aigres pour le borshch avant l'introduction des tomates qui ont fourni l'acidité. Le « kvas de pain » qui est aigre, est également employé comme vinaigre normal pour le borshch. Parfois on en désigne un par le mot « kvas » et dans un but de comparaison voici quelques recettes éditées.

    Kvas de pain de seigle et malt vert :
    • 1 kg de malt vert de seigle (l'orge et l'avoine sont aussi maltées)
    • 1 kg de pain bis sec de seigle coupé en tranches
    • 20 litres d'eau
    Pour une couleur rougeâtre, rôtir une petite quantité de grain malté, écraser grossièrement le grain. Ajouter le malt vert et le pain à l'eau (65°C). Maintenir pendant plusieurs heures. Ajouter un levain aigre de démarrage (ou 30 g de levure) et laisser fermenter pendant plusieurs jours. Filtrer. Maintenir dans un endroit frais. Boire si encore pétillant ou mettre en bouteille comme bière.

    Kvas de pain de seigle :
    • 1 kg de pain sec de seigle coupé en tranches (légèrement grillé au four)
    • 1 kg de miel, mélasse (ou sucre)
    • 20 litres d'eau
    Verser l'eau bouillante sur le pain, miel/mélasse. Laisser refroidir (24°C). Ajouter le levain aigre de démarrage (ou 30 g de levure) et laisser fermenter pendant plusieurs jours. Filtrer. Tenir dans un endroit frais. Boire si encore pétillant ou mettre en bouteille comme bière.

    Kvas de pommiers er poiriers sauvages :
    • 7.5 kg de pommes (pépins enlevés)
    • 7.5 kg de poires (pépins enlevés)
    • 20 litres d'eau
    Verser l'eau sur les pommes et les poires. Couvrir et laisser fermenter (traditionnellement par les levures sauvages). Filtrer. Maintenir dans un endroit frais. Boire si encore pétillant ou mettre en bouteille comme bière.

    Le kvas est une boisson populaire, et il y a beaucoup de variantes selon le matériel disponible et le goût personnel. J'ai vu des recettes qui utilisait de la menthe ou de la racine de raifort (radis de cheval) pour la saveur.

Riz

Jack expérimente encore…
    Un de mes amis a voulu que j'essaye et fasse pour lui un alcool coréen traditionnel. Je ne suis pas sûr que ce soit traditionnel, mais, en jugeant par le biais d'informations sur d'anciennes techniques chinoises de distillation, cette substance serait considérée une boisson de qualité.
    • Aller à un magasin asiatique de nourriture et regarder dans la section des plats réfrigérés pour quelque chose appelé Koji (c'est une moisissure employée pour faire de la pâte de soja, du saké, etc.), on le trouve ordinairement sous plastique, dans un récipient de 20 onces (0,5 kg) (rond, plus haut que large - J'utilise la marque de koji à riz Cold Mountain).
    • Imbiber un VOLUME égal de riz à grain court dans assez d'eau pour le couvrir pendant une nuit (vider simplement le koji dans une cuvette et utiliser le récipient pour obtenir un volume égal de riz et de koji), ensuite, cuire le riz à la vapeur pendant 45 minutes. Après la cuisson à la vapeur, ajouter 20fl.oz (0,6 litres) d'eau froide et 1,25 cuillère à café de produit de substitut de sel Morton (aucune autre marque n'est permise car c'est la seule avec la bonne composition chimique)
        (Le produit de remplacement du sel est un mélange de chlorure de potassium, d'acide fumarique, tri- et mono- phosphate de calcium. Il n'est pas essentiel aux processus de brassage dans la mesure où j'ai pu en juger (j'ai fait 2 groupes, un avec un sans et je n'ai pas pu faire la différence), mais dans le livre sur le brassage du saké il est recommandé. Si vous ne pouvez pas le trouver ne pas vous inquiéter, parce que pour cette recette ce n'est pas critique. C'est plus une recommendation pour brasser facilement du riz, en fait. Je devine qu'il agit comme une source de nutriment pour la levure et le koji. Le livre sur le saké ajoute également un peu de nutriments pour levure à vin, mais j'ai perdu beaucoup de temps à essayer les recettes sans, ça ne gêne en rien.)
    • Remuer le riz et l'eau jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucun bloc de grain, puis ajouter le koji.
    • Fermer et laisser reposer pendant 2 jours, puis ajouter une levure à vin (j'ai employé la lalvin k1v-1116).
    • Laisser fermenter à la température de la BIÈRE BLONDE ALLEMANDE (50°F (10°C)) jusqu'à ce que le riz s'installe au fond du fermenteur.
    • Distiller ce saké sentant l'aigre deux fois dans un alambic ordinaire- c'est ça une boisson alcoolisée populaire coréenne traditionnelle.
    Si vous employez du sorgho à la place du riz, vous obtenez une boisson fortement estimée en Chine appelée Mao-Tai. Personnellement je déteste le saké (je pensais déjà que les gueules de bois de tequila étaient mauvaises !), mais ce produit distillé est très bon il a une odeur et un goût de beurre, granuleux qui est vraiment très bon (la version avec du sorgho a le même goût mais avec un arrière goût de soja mon favori). Oubliez tous les saké que vous avez essayé - cette substance n'a rien de l'acidité du moût. Elle est, en fait, non sucrée, presque maltée dans sa texture (comme une bière épaisse - hors distillation), et c'est certainement le résultat le plus étrange que vous pouvez apporter à n'importe quelle dégustation de distillation maison. Quelque chose de grand comme ce que Kimchi a apporté ! !
Wal écrit…
Steve explique au sujet du koji…

whisky

Steve écrit au dbd… Jeff me donne plus de détails sur la production du whisky…
    Pour un whisky de malt Style Scotch, j'emploie du malt (duh !), de la variété la plus claire et la plus basse en protéine, disponible. Je brasse avec de l'eau qui donne un pH approprié (juste comme la bière), et je cible une force élevée (1.070 environ, je pense). Pas besoin de faire bouillir comme pour la bière, mais les deuxièmes rinçages seront dilués. Les distilleries de Scotch font trois rinçages et emploient le troisième pour le brassage du moût suivant. Vous n'allez probablement pas faire des moûts successifs.

    Pour un bourbon j'emploie 70% de maïs concassé, 15% de seigle moulu et 15% de malt d'orge écrasé (utilisez la plus haute diastase possible, comme du malt de pilsner si vous ne pouvez pas obtenir à du malt de distillerie). Cibler une SG de 1.070 environ. Ajouter un peu de malt au maïs et tenir à 65°C, puis augmenter jusqu'à l'ébullition pendant 30-40 minutes, puis laisser refroidir et/ou ajouter l'eau froide pour atteindre 75°C, ajouter le seigle, tenir 30 minutes pour gélatiniser, puis ajouter le malt, cibler 65°C. Tenir jusqu'à ce que la conversion soit complète comme indiqué par un essai à l'iode. Pas besoin de transvaser le moût - faire tout fermenter.

    Pour un cousin proche du bourbon, le whisky de seigle, vous pouvez employer 60% de seigle, 15% de malt d'orge et 25% de maïs, ou tout en seigle malté (ma préférence), ou d'autres combinaisons de seigle malté et non malté.

    Pour faire une moût aigre (traditionnel), acidifier d'abord un peu de grain en faisant un petit moût comme ci-dessus, puis mélanger au malt d'orge écrasé dans le moût refroidi et maintenir une température élevée pendant plusieurs jours. Ajouter alors au moût principal avec de la levure.

    Refroidir à 25°C et ensemencer avec pas mal de levure à forte atténuation. Les levures sèches devraient fonctionner très bien. Peut-être Danstar Nottingham, peut-être suivi de levures de champagne, qui ont moins de caractère mais plus d'atténuation.

    Garder la température entre 20-25°C si possible.

    Le scotch est fait à partir d'un moût qui est fermenté en bière. Avec les whiskys nord-américains traditionnels, le moût entier est fermenté et distillé. Je pense que vous devriez vous inquiéter de la carbonisation du fond de l'alambic.

    Les barils de chêne carbonisés et les températures des année plus chaudes contribuent à une maturation plus rapide du bourbon (4 - 8 ans) par rapport au scotch (10-15 ans). Le bourbon et le seigle sont considérablement influencés par les barils de chêne carbonisés. J'aimerai faire un 100% seigle malté et faire vieillir dans des barils non carbonisés ayant déjà servi, tel que la distillerie Anchor le fait.
Alex H écrit :
    vous pouvez faire un whisky de malt très bon à partir d'un extrait de malt et d'un moût de grain. Je constate qu'il est mieux d'employer un mélange d'extrait de malt clair à 2 rangs et de la poudre de malt clair. L'extrait de malt liquide a été fortement bouilli et ajoute une délicate saveur riche et profonde de chocolat à votre moût et le malt en poudre arrondit la saveur du malt frais.

    J'emploie un mélange de maïs concassé et des malts ci-dessus dans mon moût et constate que ceci donne un équilibre aux saveurs qui ressemble beaucoup à un whisky irlandais. En raison de l'emploi d'extraits de malt au lieu de grain malté je ne fais jamais cuire mon moût pour ne pas caraméliser le malt et donner un goût désagréable au distillat. J'avais l'habitude d'employer des grains maltés et de faire cuire mon moût puis de dérouler le processus entier, mais j'ai constaté qu'employer de l'extrait de malt est aussi bon et tellement plus facile. On met beaucoup l'accent sur le SG, la conversion enzymatique des amidons dans les sucres fermentiscibles et beaucoup d'autres facteurs ésotériques mais la vérité est que ces facteurs sont plus importants dans la fabrication de la bière ou si vous n'employez pas de sucre rajouté et fassiez confiance aux sucres de l'amidon du grain.

    J'utilise toujours un alambic de 120 litres et traite un brouillis de 30%, je vide l'alambic et puis re-distille le brouillis à 60%. Après distillation, je passe le traitement entier au charbon actif pour enlever toutes les impuretés. Pour faire vieillir mon whisky j'emploie un baril de chêne américain de 225 litres que j'ai fortement carbonisé à l'intérieur, ceci est la seule manière de faire vieillir le whisky car les morceaux en bois ne simulent pas les nombreuses réactions chimiques qui continuent à se produire à l'intérieur du baril. Vous pouvez obtenir de plus petits barils mais ils doivent être chêne américain et ils doivent être carbonisé (vous pouvez faire ceci vous-même.) moi j'emploie des barils déjà utilisés de vin rouge du Margaret River et les rince correctement avec quelques litres d'eau-de-vie blanche pour éliminer l'excès de vin rouge avant de carboniser l'intérieur. Une distillerie célèbre en Ecosse que je ne nommerai pas a lancé un whisky écossais de la meilleure qualité vieilli dans des barils français déjà utilisés pour le vin rouge, et vendent à plus de 250 livres la bouteille (ma première idée ! !) Les restes de vin rouge dans le chêne donnent une belle et ronde saveur au whisky.

    Voici ma recette ;
    10 kg de maïs concassé
    2 kg d'extrait de malt liquide
    2 kg de poudre de malt clair
    22 kg de sucre
    1 poche de levure turbo Alcotec
    de l'eau pour faire 100 litres (inclus des ingrédients ci-dessus)

    Méthode :
    Remplir le fermenteur de 50 litres l'eau chaude.
    Ajouter le sucre, l'extrait de malt, la poudre de malt et le maïs. Remuer jusqu'à ce que le sucre soit dissous.
    Ajouter suffisamment d'eau fraîche jusqu'à la marque de 100 litres (ça pourra être moins de 50 litres en fonction du volume des ingrédients secs)
    Quand le moût est approximativement à la température du corps mettre votre levure et bien remuer.
    Le moût sera de couleur brune riche.
    Fermer le fermenteur (je n'emploie jamais de barboteur. Croyez-moi, vous n'en avez pas besoin pour la fermentation et l'évasion du CO2 est si rapide que rien n'entrera)
    Attente approximativement 10 - 14 jours selon la température ambiante.
    Le moût est prêt quand il a pris une couleur plus claire, n'a aucun goût sucré et est non réactif (pas de mousse) à un ajout de sucre.
    Filtrer le grain et passer à l'alambic.
    Laisser vieillir et apprécier !

    Évidemment vous devrez ajuster cette recette à la taille de votre alambic et de votre fermenteur. C'est une grande recette et elle produira un sublime whisky ! !

http://www.fairesagnole.eu/homedistiller_fr dernière modification de cette page