Badiane et H1N1
- blup blup
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Badiane et H1N1
Des anxieux se précipitent dans les pharmacies pour obtenir le fameux tamiflu, qui n'est délivré que sur ordonnance. Pas de panique! De quoi est constitué le tamiflu? D'ostelamivir, produit à partir d'acide shikimique, lequel tire son nom du shikimi, autrement dit la badiane japonaise. Or qu'est-ce que la badiane? C'est la fleur qui contient l'anis gras et qu'on utilise dans la fabrication du pastis. Prenez votre sérum dès ce soir !
le Pyrex, c'est inerte et vite propre
- banban
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Re: Badiane et H1N1
oula !!
ne pas confondre les différentes badiane au risque de s'empoisonner !
pour le pastis c'est de la badiane chine (même s'il en pousse dans toute l'asie) qu'on utilise
là tu parles de badiane japonaise (ou alors c'est de la badiane chine récoltée au japon )
un petit tour sur wiki et tu verras la différence
on y lit entre autre concernant la badiane japon :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Badiane_japonaise
et là :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Badiane_chinoise
Néanmoins ça n'empèche pas de prendre son sérum en effet, ça désinfectera toujours un peu !
ne pas confondre les différentes badiane au risque de s'empoisonner !
pour le pastis c'est de la badiane chine (même s'il en pousse dans toute l'asie) qu'on utilise
là tu parles de badiane japonaise (ou alors c'est de la badiane chine récoltée au japon )
un petit tour sur wiki et tu verras la différence

on y lit entre autre concernant la badiane japon :
plus d'info ici :Semblable à la badiane chinoise, elle est cependant toxique et donc non comestible.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Badiane_japonaise
et là :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Badiane_chinoise
Néanmoins ça n'empèche pas de prendre son sérum en effet, ça désinfectera toujours un peu !

Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme...
... miam miam ...


- blup blup
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Re: Badiane et H1N1
merci pour l'info, je ne connaissait pas ces deux badianes
j'aime beaucoup ce fruit, il aromatise les confitures de potiron
j'avais poster ce message plus pour le fun, et pour nous donner bonne conscience
j'aime beaucoup ce fruit, il aromatise les confitures de potiron
j'avais poster ce message plus pour le fun, et pour nous donner bonne conscience

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- dla goute
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Re: Badiane et H1N1
et pi i en a aussi dans l absinthe,je suis donc imunisé 

jamais plus haut que le bord!!! faut po gacher
- croquignole
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Re: Badiane et H1N1
C'est vrai qu'il y a de la badiane antigrippe dans l'absinthe, mais il y a aussi de l'absinthe qui est anti palud et fébrifuge !, plus de l'armoise pour le cycle féminin et un tas d'autre choses encore… Non, contre la grippe, arretez le pastis, buvez de l'absinthe ! Vous voulez des recettes ?
Croquignôle
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"L'ALAMBIC, l'Art de la Distillation, Alcools, Parfums, Médecines" : http://www.devenir-distillateur.com/
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Re: Badiane et H1N1
Salut Croqu !!
Si tu as des recettes je suis preneur.
Elles viennent d'où ?
Si tu as des recettes je suis preneur.
Elles viennent d'où ?
- croquignole
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Re: Badiane et H1N1
Bonsoir tout le monde,
Voici des recettes d'absinthe, c'est extrait de mon livre (à paraître courant février), les sources sont indiquées. La dernière recette est celle que l'on boit à la maison : c'est peu anisé, très frais (grâce aux menthes), c'est extraordinaire.
Bonne cuisine !
Croquignôle
Extrait de « L'Alambic » par Matthieu Frécon, à paraître courant février
§ « La Fée Verte »
…Les recettes qui suivent sont extraites de recueils souvent anciens et sont parfois un peu hermétiques et difficiles à mettre en œuvre… Elles contiennent néanmoins toutes des éléments intéressants à divers degrés pour l’histoire, la composition, ou les procédés de fabrication. Je les donne comme elles sont.
1. Les spiritueux (titrants plus de 45°) :
• Roret (encyclopédie du distillateur, 1844)
Teinture (simple) d’absinthe :
Faites macérer pendant 48 heures 500 gr. (1 liv.) d’absinthe sèche dans 2 kil. (4 liv.) d’esprit à 28 ou 30 degrés ; passez sans exprimer et filtrez. Reversez 1 kil. 500 gr. (3 liv.) de bonne eau-de-vie sur le marc, faites macérer pendant 3 jours : passez en exprimant, et filtrez. Cette seconde teinture sera beaucoup plus amère mais moins aromatisée que la première.
Roret donne aussi la recette d’un alcoolat simple d’absinthe :
Sommités fleuries de grande absinthe sèches : 250 gr., alcool à 22° : 8 lit.
Distillez.
• Motet (1859) :
Faire macérer 8 jours dans l’alcool à 60-70° les plantes suivantes :
Sommité de grande et de petite absinthe, racine d’angélique, calamus aromaticus, graines de badiane, feuilles de dictame de Crête et origan vulgaire.
Distiller au bain-marie et ajouter 1 gramme d’huile essentielle d’anis par litre de liqueur. La liqueur doit être bien colorée et s’étendre et blanchir à l’eau.
Cette recette ancienne ne comprend malheureusement pas les poids des plantes.
• E. Hérail (carnet de laboratoire, fin XIX° siècle, voir R. Chabbert, Bibliographie)
Absinthe :
Pour 650 litres d’alcool à 72° mettez les plantes suivantes :
Grande absinthe : 18 kg., petite absinthe : 3 kg., mélisse : 6 kg., hysope : 12 kg., racines d’angélique : 2 kg., semences d’anis : 19 kg., semences de badiane : 7 kg., semence de fenouil : 20 kg. et, semence de coriandre 6 kg.
Distillez dans 650 litres d’alcool à 72°, alimentée de 800 litres placée dans le chauffe-vin fermé, après que vous en aurez obtenu 300 litres et pour terminer, vous ajouterez 450 litres d’eau pour obtenir tout l’alcool. Au fur et à mesure de la distillation, mettez les produits dans le colorateur qui doit être assez vaste pour contenir :
Petite absinthe : 24 kg., mélisse (citronnelle) : 28 kg., hysope : 32 kg., ortie : 20 kg.
Passez le liquide distillé et soutirez au fur et à mesure que la couleur est nette. Le colorateur peut encore servir. Dans le cas où vous cessez, distillez les plantes pour retirer l’alcool qui vous fera de l’absinthe à [mots manquants] quand vous l’aurez repassée sur un nouveau colorant. Au besoin, vous pouvez l’allonger et la colorer avec du bleu et du caramel.
L’Eau d’Arquebuse :
C’est une liqueur utilisée au début du XVI° siècle par les médecins militaires. Cette boisson avait des propriétés médicinales reconnues pour régénérer le sang, soigner les maux de cœur, les nausées, les coliques, et bien sûr, appréciée pour ses propriétés digestives… Elle était également employée en compresses et en frictions. Parmi les plantes qui en composent la recette, la famille Artemisia est bien représentée, ce qui justifie notre intérêt pour cette recette ancienne, qui est peut-être à l’origine de notre Chandelle Verte.
Feuilles pilées de :
Grande absinthe, hysope, tanaisie : 300 gr. de chaque ; calament (menthe sauvage), romarin: 500 gr. de chaque ; serpolet : 400 gr. ; thym: 350 gr. ; armoise, basilic, balsamith, germandrée (petit chêne), mélisse, mélilot, ambroisie, génépi des Alpes, millepertuis : 250 gr. de chaque ; angélique (semences), marjolaine, menthe poivrée, sauge, sarriette : 200 gr. de chaque ; rhue : 150 gr.
Distillez avec 15 litres d’eau et 4 litres d’alcool dans la cucurbite ; après avoir obtenu 5 litres, ajoutez 5 litres d’eau et retirez en tout 8 litres. 4 litres font 100 litres spiritueux
• C. Farol (126 recettes pour faire des liqueurs, début XX° siècle) :
Absinthe fine :
“…il nous faut ici donner une formule comportant une distillation. On obtient en effet par macération que des produits inférieurs. Dans 10 litres d’alcool à 80°, faire infuser…”
Grande absinthe sèche : 200 gr., anis vert : 250 gr., petite absinthe : 150 gr., fenouil : 150 gr., badiane : 100 gr., hysope : 50 gr., mélisse : 50 gr., racine d’angélique : 50 gr., menthe : 20 gr.
Après contact de deux ou trois jours, on ajoute 5 litres d’eau et on distille en ajoutant encore 5 litres d’eau vers le milieu de la distillation, poussée jusqu’à un coulage de liquide marquant moins de 1°, colorer un peu de safran et de tournesol.
Absinthe suisse :
Dans environ 10 litres d’alcool à 90°, faire macérer pendant 24 heures :
Anis vert : 500 gr., fenouil : 350 gr., grande absinthe : 250 gr., petite absinthe : 150 gr., menthe : 100 gr., hysope : 100 gr., semence d’angélique : 50 gr., génépi : 50 gr., mélisse 25 gr., carvi : 10 gr.
On ajoute 10 litres d’eau, on distille. Si l’on désire une absinthe verte, on opère la macération sans hysope ni petite absinthe, et on met ces plantes infuser dans le liquide condensé, pendant quelques heures, en chauffant au bain-marie.
Vulnéraire suisse :
Le Vulnéraire suisse est une sorte de panacée très appréciée dans certains milieux : antiseptique, on l’applique à l’extérieur sur les plaies et coupures ; cordial, on s’en sert intérieurement en cas de défaillance.
Pour le préparer, on fait infuser pendant deux ou trois jours, dans 5 litres d’alcool à 90°, 100 grammes de feuilles sèches de chacune des plantes dont les noms suivent : absinthe, angélique, basilic, génépi, fenouil, hysope, lavande, marjolaine, mélilot, mélisse, menthe, romarin, rue, sarriette, sauge, serpolet, thym.
On ajoute un demi-litre d’eau, on distille pour obtenir un demi-litre de liquide, ensuite étendu de son volume d’eau.
• Enfin, pour finir, voici la fameuse recette du Frère Matthieu Léon, enfant de cœur de la Sainte-Abbée dévoilée (c’est la formule que nous utilisons) :
Pour 100 litres du meilleur esprit-de-vin à 80° : faire macérer 8 jours les plantes suivantes :
Grande absinthe : 500 gr., armoise : 2 Kg., vanille : 2 gousses, angélique (graines) : 200 gr., angélique (racines) : 200 gr., mélisse sèche : 100 gr., mélisse fraîche : 400 gr., citronnelle sèche : 200 gr., menthe poivrée : 250 gr., menthe velue : 250 gr., aneth : 200 gr. Badiane : 10 étoiles, citron : 2 zestes, fenouil râpé : 2 (700 gr.).
Voici des recettes d'absinthe, c'est extrait de mon livre (à paraître courant février), les sources sont indiquées. La dernière recette est celle que l'on boit à la maison : c'est peu anisé, très frais (grâce aux menthes), c'est extraordinaire.
Bonne cuisine !
Croquignôle
Extrait de « L'Alambic » par Matthieu Frécon, à paraître courant février
§ « La Fée Verte »
…Les recettes qui suivent sont extraites de recueils souvent anciens et sont parfois un peu hermétiques et difficiles à mettre en œuvre… Elles contiennent néanmoins toutes des éléments intéressants à divers degrés pour l’histoire, la composition, ou les procédés de fabrication. Je les donne comme elles sont.
1. Les spiritueux (titrants plus de 45°) :
• Roret (encyclopédie du distillateur, 1844)
Teinture (simple) d’absinthe :
Faites macérer pendant 48 heures 500 gr. (1 liv.) d’absinthe sèche dans 2 kil. (4 liv.) d’esprit à 28 ou 30 degrés ; passez sans exprimer et filtrez. Reversez 1 kil. 500 gr. (3 liv.) de bonne eau-de-vie sur le marc, faites macérer pendant 3 jours : passez en exprimant, et filtrez. Cette seconde teinture sera beaucoup plus amère mais moins aromatisée que la première.
Roret donne aussi la recette d’un alcoolat simple d’absinthe :
Sommités fleuries de grande absinthe sèches : 250 gr., alcool à 22° : 8 lit.
Distillez.
• Motet (1859) :
Faire macérer 8 jours dans l’alcool à 60-70° les plantes suivantes :
Sommité de grande et de petite absinthe, racine d’angélique, calamus aromaticus, graines de badiane, feuilles de dictame de Crête et origan vulgaire.
Distiller au bain-marie et ajouter 1 gramme d’huile essentielle d’anis par litre de liqueur. La liqueur doit être bien colorée et s’étendre et blanchir à l’eau.
Cette recette ancienne ne comprend malheureusement pas les poids des plantes.
• E. Hérail (carnet de laboratoire, fin XIX° siècle, voir R. Chabbert, Bibliographie)
Absinthe :
Pour 650 litres d’alcool à 72° mettez les plantes suivantes :
Grande absinthe : 18 kg., petite absinthe : 3 kg., mélisse : 6 kg., hysope : 12 kg., racines d’angélique : 2 kg., semences d’anis : 19 kg., semences de badiane : 7 kg., semence de fenouil : 20 kg. et, semence de coriandre 6 kg.
Distillez dans 650 litres d’alcool à 72°, alimentée de 800 litres placée dans le chauffe-vin fermé, après que vous en aurez obtenu 300 litres et pour terminer, vous ajouterez 450 litres d’eau pour obtenir tout l’alcool. Au fur et à mesure de la distillation, mettez les produits dans le colorateur qui doit être assez vaste pour contenir :
Petite absinthe : 24 kg., mélisse (citronnelle) : 28 kg., hysope : 32 kg., ortie : 20 kg.
Passez le liquide distillé et soutirez au fur et à mesure que la couleur est nette. Le colorateur peut encore servir. Dans le cas où vous cessez, distillez les plantes pour retirer l’alcool qui vous fera de l’absinthe à [mots manquants] quand vous l’aurez repassée sur un nouveau colorant. Au besoin, vous pouvez l’allonger et la colorer avec du bleu et du caramel.
L’Eau d’Arquebuse :
C’est une liqueur utilisée au début du XVI° siècle par les médecins militaires. Cette boisson avait des propriétés médicinales reconnues pour régénérer le sang, soigner les maux de cœur, les nausées, les coliques, et bien sûr, appréciée pour ses propriétés digestives… Elle était également employée en compresses et en frictions. Parmi les plantes qui en composent la recette, la famille Artemisia est bien représentée, ce qui justifie notre intérêt pour cette recette ancienne, qui est peut-être à l’origine de notre Chandelle Verte.
Feuilles pilées de :
Grande absinthe, hysope, tanaisie : 300 gr. de chaque ; calament (menthe sauvage), romarin: 500 gr. de chaque ; serpolet : 400 gr. ; thym: 350 gr. ; armoise, basilic, balsamith, germandrée (petit chêne), mélisse, mélilot, ambroisie, génépi des Alpes, millepertuis : 250 gr. de chaque ; angélique (semences), marjolaine, menthe poivrée, sauge, sarriette : 200 gr. de chaque ; rhue : 150 gr.
Distillez avec 15 litres d’eau et 4 litres d’alcool dans la cucurbite ; après avoir obtenu 5 litres, ajoutez 5 litres d’eau et retirez en tout 8 litres. 4 litres font 100 litres spiritueux
• C. Farol (126 recettes pour faire des liqueurs, début XX° siècle) :
Absinthe fine :
“…il nous faut ici donner une formule comportant une distillation. On obtient en effet par macération que des produits inférieurs. Dans 10 litres d’alcool à 80°, faire infuser…”
Grande absinthe sèche : 200 gr., anis vert : 250 gr., petite absinthe : 150 gr., fenouil : 150 gr., badiane : 100 gr., hysope : 50 gr., mélisse : 50 gr., racine d’angélique : 50 gr., menthe : 20 gr.
Après contact de deux ou trois jours, on ajoute 5 litres d’eau et on distille en ajoutant encore 5 litres d’eau vers le milieu de la distillation, poussée jusqu’à un coulage de liquide marquant moins de 1°, colorer un peu de safran et de tournesol.
Absinthe suisse :
Dans environ 10 litres d’alcool à 90°, faire macérer pendant 24 heures :
Anis vert : 500 gr., fenouil : 350 gr., grande absinthe : 250 gr., petite absinthe : 150 gr., menthe : 100 gr., hysope : 100 gr., semence d’angélique : 50 gr., génépi : 50 gr., mélisse 25 gr., carvi : 10 gr.
On ajoute 10 litres d’eau, on distille. Si l’on désire une absinthe verte, on opère la macération sans hysope ni petite absinthe, et on met ces plantes infuser dans le liquide condensé, pendant quelques heures, en chauffant au bain-marie.
Vulnéraire suisse :
Le Vulnéraire suisse est une sorte de panacée très appréciée dans certains milieux : antiseptique, on l’applique à l’extérieur sur les plaies et coupures ; cordial, on s’en sert intérieurement en cas de défaillance.
Pour le préparer, on fait infuser pendant deux ou trois jours, dans 5 litres d’alcool à 90°, 100 grammes de feuilles sèches de chacune des plantes dont les noms suivent : absinthe, angélique, basilic, génépi, fenouil, hysope, lavande, marjolaine, mélilot, mélisse, menthe, romarin, rue, sarriette, sauge, serpolet, thym.
On ajoute un demi-litre d’eau, on distille pour obtenir un demi-litre de liquide, ensuite étendu de son volume d’eau.
• Enfin, pour finir, voici la fameuse recette du Frère Matthieu Léon, enfant de cœur de la Sainte-Abbée dévoilée (c’est la formule que nous utilisons) :
Pour 100 litres du meilleur esprit-de-vin à 80° : faire macérer 8 jours les plantes suivantes :
Grande absinthe : 500 gr., armoise : 2 Kg., vanille : 2 gousses, angélique (graines) : 200 gr., angélique (racines) : 200 gr., mélisse sèche : 100 gr., mélisse fraîche : 400 gr., citronnelle sèche : 200 gr., menthe poivrée : 250 gr., menthe velue : 250 gr., aneth : 200 gr. Badiane : 10 étoiles, citron : 2 zestes, fenouil râpé : 2 (700 gr.).
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Re: Badiane et H1N1
Merci.
Il y a des recettes intéressantes.

Il y a des recettes intéressantes.

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Re: Badiane et H1N1
Effectivement c'est interessant..... 

En France, les particuliers ont le droit de distiller leurs fruits : www.bouilleursdecru.fr/7
- wal
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Re: Badiane et H1N1
Belles recettes. Merci de nous en faire profiter en avant-première!
J'aime le vin d'ici mais pas l'eau de là (Pierre Dac)