“Débourbage” un peu à l'arrache sans refroidissement du mout au préalable.
On va dire qu'on a “filtrer” plus ou moins le jus…
(D'après ce que je viens de comprendre,
EN PRATIQUE le refroidissement du moût retarde le départ en fermentation
et provoque plus rapidement le dépôt de bourbe au fond de la cuve…
un peu comme quand on met un verre de jus de raisin fraichement pressé dans le frigo toute la nuit,
Car en THÉORIE, j'ai toujours entendu dire que le refroidissement du mout permettait de conserver le “fruité” et la “fraicheur” du futur vin…
Mais les levures “indigènes” dans tout ça ???
Elles doivent peut être crever à de basses températures ???
Levurage nécéssaire si on refroidi le mout alors ???)
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Les 200 litres de Macabeu à 13% d'alcool potentiel.
La F.A. ne s'était pas mise en route de suite,
Elle a démarrée après ce “débourbage” 1 semaine plus tard (vers le 13 septembre) J'ai commencé par soutirer le jus par le robinet du haut (le “dégustateur”)
Puis par la vanne du bas (qui je pense, est trop basse…

Le jus ne “chute” pas de la cuve, il “s'écoule”

j'entendais un gros “PCHHHHHHHHHHIIIIIIIIIIIII” constant,
on sentait qu'il y avait beaucoup de pression sous le chapeau flottant.
Le chapeau flottant à craché un peu de jus par le barboteur,
j'ai alors baissé un peu la pression du chapeau pour éviter que ça ne crache pas davantage.
J'aurais dû rincer de suite ce qui a été craché par le barboteur -> j'ai eu la visite de quelques Drosophiles…

Nous sommes le 4 octobre, la F.A. s'est beaucoup calmé, mais ça travaille encore,
je colle mon oreille à la cuve pour entendre si ça bubulle encore…
Je pense faire un premier soutirage aux alentour du 13 octobre
en espérant que la vanne de soutirage ne soit pas trop basse comme je le crains…
Tata !
