Securite et Methanol

Sécurité et Méthanol

Résumé

L'alcool fait à la maison me rendra-t-il aveugle? Pas si vous faites attention. Cette question dominante est due à la science du moonshine [alcool fait illégalement], qui abonde en mythes sur la cécité, mais très peu de cas réels documentés. Le souci est dû à la présence de méthanol (alcool de bois), un poison pour le nerf optique, qui peut être présent en petites quantités si on fermente des grains ou des fruits avec un taux élevé en pectine. Ce méthanol se dégage en premier de l'alambic, ainsi il est facile à isoler et à jeter par le biais des changements de température de la vapeur.
Un principe de base simple est de jeter les 50 premiers ml (alambic à reflux) que vous collectez (pour 20 litres de moût), ou les 100-200ml depuis un pot-still.

Il n'y a aucune manière sûre d'assainir les alcools méthyles.

Les autres impuretés, qui forment les queues (connues sous le nom de cogeners ou huiles de fusel) sont des mélanges complexes, mais la plupart du temps donnent juste de mauvaises odeurs et goûts plutôt que réellement peu sûrs.

Directives élémentaires de sécurité pendant une distillation

Ne pas distiller dans une salle fermée. Essayer de faire et garder un certain appel d'air (par exemple une fenêtre et la porte ouverte)
S'il y a des fuites dans l'alambic (liquide ou vapeur) - les réparer au lieu de l'employer
Collecter l'alcool en sécurité - ne pas se placer à un endroit où il facile de heurter le récipient etc. de collecte, ou le tube d'arrivée. Ceci veut dire qu'il faut assez d'espace pour fonctionner à l'intérieur, correctement allumé, rangé.
Ayez un extincteur proche (et à côté de tout ce qui peut prendre feu)
Si vous utilisez le chauffage électrique, avoir un fusible sur la ligne (un disjoncteur)
Contrôler votre alambic avec seulement de l'eau la première fois que vous l'employez, pour être certain que votre condenseur travaille correctement. Vous ne voulez pas de vapeur sortant du tube de collecte.
Être sobre - ce n'est pas le moment de faire des erreurs de type saoul.
Prêter attention à l'alambic - le vérifier régulièrement (eau de refroidissement qui coule, pas de fuites, collecte correcte, toutes les températures OK)
Faire des calculs - ne pas faire bouillir l'alambic à sec
S'assurer que le tube de sortie coule librement - non pincé ou bloqué d'une façon quelconque.
S'assurer que la conception de l'alambic est telle que vous ne pouvez pas le pressuriser - il doit toujours pouvoir mettre d'une façon ou d'une autre à l'air libre. Il ne devrait pas y avoir des vannes telles que vous pouvez entièrement couper la colonne
Ne pas fumer - il ne faut pas de sources de mises à feu autour d'un liquide aussi inflammable que l'essence

Toxicité de l'éthanol

Le plus grand risque pour quelqu'un qui boit de l'alcool est de se retrouver dans l'état d'un lycéen "pété comme un coin", un style d'intoxication alcoolique. Il est dans notre culture de prendre une cuite, plutôt qu'une consommation plus modérée parfois observée en Europe. Jack a les détails…

La dose mortelle d'éthanol est de 300-400 ml d'éthanol pur (600-800 ml d'alcool à 50%), pour un adulte moyen si consommé en moins d'une heure.

Les utilisateurs chroniques développent une tolérance à l'éthanol. L'éthanol déprime le système nerveux central irrégulièrement dans l'ordre décroissant du cortex à la moelle, selon la quantité ingérée. La marge entre la dose qui génère une anesthésie et celle qui altère les fonctions essentielles est étroite. Ainsi, la quantité qui provoque la stupeur est dangereusement près d'une dose mortelle. Ces effets sont renforcés par l'ingestion concomitante de barbituriques et autres drogues déprimantes.

Les niveaux d'intoxication (large) sont trouvés de cette manière :

Léger (0.05%-0.15% d'alcool dans le sang - le quart des gens à ce niveau est médicalement intoxiqué) il en résulte une inhibition diminuée, une légère déficience visuelle, une incoordination musculaire, et un ralentissement des temps de réaction.
>Modéré : (0.15%-0.3% d'alcool dans le sang - 50 à 95% des gens à ce niveau sont médicalement intoxiqués) - il en résulte une déficience visuelle bien définie, des pertes sensorielles, une incoordination musculaire, des défauts d'articulations de la parole.
Grave (0.3%-0.5% d'alcool dans le sang - les morts commencent à se produire dans cette gamme) - incoordination musculaire marquée, vision brouillée, état approchant de la stupeur.
Coma (au-dessus de 0.5% - la mort est fréquente dans cette gamme) - inconscience, respiration ralentie, perte complète des sensations.
Le traitement de l'empoisonnement aigu commence par une élimination de l'éthanol non encore absorbé par un lavage gastrique avec de l'eau du robinet ou par un émétique (qui provoque un vomissement). Les voies aériennes doivent être gardée libre, la respiration artificielle peut être nécessaire. Donner 2 grammes de bicarbonate de soude dans 250ml d'eau du robinet toutes les 2 heures pour maintenir l'urine neutre ou légèrement alcaline, éviter l'administration de fluides en excès. Éviter toutes les drogues déprimantes. En présence d'hypoglycémie, donner du glucose 5-10% en intraveineuse plus de la thiamine, 100mg en intramusculaire. Une hémodialyse est nécessaire si le niveau d'éthanol dans le sang est au-dessus de 5mg/ml. La survie après 24 heures est généralement suivie d'un rétablissement.

Je sais que la plupart des lecteurs de ce site Web sont assez responsables pour ne pas avoir besoin de cette information, mais nous avons juste eu un autre étudiant qui a ingurgité « 21 boissons pour 21 années » à sa fête d'anniversaire, et ça l'a tué.

BAC %

Poids kg livre
Genre Homme Femme
Consommation totale ml once
Boisson % d'alcool
Ingestion faite pendant heures

La calculatrice est prévue pour donner une idée approximative de la teneur en alcool dans le sang après consommation de quantités spécifiques d'alcool au cours d'une période donnée. Ce n'est PAS destiné à véhiculer la croyance que toute quantité d'alcool est une quantité sans danger si l'on envisage de conduire un véhicule ou d'utiliser des machines.
Les limites légales habituelles sont de 0.05 - 0.08 selon les lois locales.
Calculatrice de http://www.cnn.com/interactive/us/0010/blood.alcohol.calc/

Le feu

Après la toxicité de l'éthanol le plus grand risque lié à la distillation est celui du feu. Vous produisez un liquide qui va de pair avec l'essence pour l'inflammabilité, pourtant vous le faite autour des éléments de chauffe (ou même des flammes du gaz).

Soyez sûr qu'en aucune manière vous pouvez accumuler de la pression à l'intérieur de votre alambic - dire en bloquant la tuyauterie de sortie (un pincement accidentel?). S'assurer que votre équipement est en bon état quand vous l'employez, qu'il est propre (ne pas utiliser un packing obstruant et bloquant), et qu'il n'y a pas de fuite. Ne pas plonger le tube de sortie sous la surface du liquide dans le récipient de collecte, laisser plutôt égoutter à l'air libre. Si vous utilisez le gaz, maintenir ce récipient le plus loin possible. Ne pas ranger vos récipients de collecte de sorte qu'ils soient facilement cassés, et protégez les si vous ne les utilisez pas. Maintenir la zone bien aérée, et ne jamais laisser un alambic sans surveillance.

A tout moment ayez un extincteur sous la main.

Deviendrais-je aveugle?

Une grande crainte pour beaucoup de nouveaux distillateurs est qu'ils risquent de s'empoisonner eux-mêmes avec du méthanol - une toxine qui peut causer la cécité. Cette crainte est peu fondée cependant ; s'il s'en forme, c'est seulement un peu, et il peut être facilement jeté avec les « têtes » collectées d'abord (voir ici) pendant la distillation.

Un principe élémentaire simple (mais efficace) est de jeter les 50 premiers ml que vous collectez (pour 20 litres de moût utilisés) pour un alambic à reflux. Si vous utilisez un pot-still, prendre plutôt 100-200 ml. Si vous faites ça vous avez enlevé tous les foreshots dangereux, y compris le méthanol. Pour obtenir une distinction vraiment nette entre les foreshots et le reste de l'alcool, augmenter le rapport de reflux pour enlever ces 50 premiers ml à un taux très lent (par exemple 1 goutte par seconde). Ceci amènera un équilibre très stable dans la colonne qui permettre à tout le méthanol de se rassembler en haut de la colonne et d'être dans cette première partie.

Si vous faites une double ou triple distillation avec un pot-still, ne pas s'inquiéter d'enlever les têtes et les queues sur la première passe. Attendre la deuxième passe, quand elles sont plus distinctes et plus faciles à séparer. Une fois que vous les avez enlevées, elles sont parties, et donc moins devra être jeté lors des passes suivantes, autre que celle dictées par le goût, et toute amélioration concourant à faire un distillat plus pur via l'alambic.

Les diverses huiles de fusel sont-elles dangereuses? J'en ai listé quelques unes d'entre elle ci-dessous.
Les toxiques sont…

Méthanol : dose mortelle habituelle 100-250 ml
1-Pentanol : LD50 (rat) 3030 mg/kg
3-Pentanol : LD50 (rat) 1870 mg/kg

Comparer ceci aux doses présentes dans les alcools distillés. Les données dans "Spirits unlimited - a complete guide to home distilling" [« Alcool sans limites - un guide complet de la distillation maison »] de Wheeler & Willmotts donne :

Alcool distillé à la maison (non traité) : méthanol 0.0067%, éthanol 99.632%, fusels 0.361%
Vodka commerciale : méthanol 0.013%, éthanol 99.507%, fusels 0.48%
Alcool distillé à la maison de qualité inférieure : méthanol 0.0186%, éthanol 98.453%, et fusels 1.528%

Si nous parlons des alcools non traités comme étant dangereux, pour atteindre les LD50 qui sont cités, il faudrait consommer 149 litres pour être affecté par le méthanol, ou pour un type de 90kg, environ 58 litres pour le pentanol, de la « bonne » substance faite maison. Ce serait une session d'enfer! Même sur les brassages de « qualité inférieure » il en faudrait 11 litres pour les fusels. La manière de se bourrer la gueule des étudiants provoquant des empoisonnements à l'alcool est un plus grand problème.

Maintenant leur « alcool distillé à la maison » c'était à un moment où les meilleurs concepts produisait de l'éthanol pur approximativement à 75%. Qu'est ce qui se passe pour un Nixon-Stone ou un Euro produisant une pureté de 95%+?

A comparer avec les niveaux de méthanol etc. que vous obtenez par d'autres sources…

Méthanol et d'autres impuretés

Le méthanol est formé en fermentant des boissons hautes en pectines - par exemple des raisins et des baies. Commencer par un grain ou un moût à base de sucre, dans un fermenteur propre avec une levure cultivée et une source bien aérée aura comme conséquence peu ou pas de méthanol produit.
Karl de Hambletonbard (fabricants des levures Alcotec) donne des détails .

Méthanol, vous obtiendrez typiquement autour 2 ou 3 parties par million (ou milligrammes par litre si vous préférez) de méthanol produit pendant la fermentation standard de 6kg type Alcotec - c'est extrêmement bas même comparé aux produits commerciaux. Nous n'avons pas beaucoup de données sur le méthanol parce que toutes les fois où nous l'avons déterminé, nous avons eus des résultats extrêmement bas.

Mike explique au sujet de la pectine..

Le méthanol vient de la pectine, qui est principalement composée d'esters méthyliques de galactose. Quand la pectine se décompose, par des enzymes présents dans les micro-organismes, ou délibérément introduits, les esters méthyliques se combinent avec de l'eau pour produire du méthanol, donc le but devrait être d'enlever la pectine si vous le pouvez.

Je pense que Jack confirmerait le fait que faire fermenter à une température élevée, ou ajouter des enzymes de la pectine, ou essayer de produire un abv plus haut que 12%, tout ça augmente le risque de production du méthanol, d'où son conseil de fermentation à basse température, de n'ajouter aucune enzyme supplémentaire, et de cibler plus bas que 12%abv fournira une bonne substance.

Vous êtes déjà exposés au méthanol par d'autres sources. Les jus de fruit sont naturellement hauts en méthanol - par exemple le jus de pomme peut avoir 0.2-0.3% de méthanol, ou si dérivé de la pulpe par dégradation enzymatique, les niveaux peut être 2 à 3 fois plus élevés.

Johan à trouvé.

Dans

http://archive.food.gov.uk/maff/archive/food/infsheet/1993/no17/17orange.htm le jus d'orange contient 10 à 50 fois plus de méthanol que le moût de sucre.

La dose mortelle de méthanol est au moins de 100 ml ce qui est égal à environ à 80000 mg et vous avez besoin de 27000 litres de moût au moins pour obtenir cette quantité.

également de la page Web : « Les aperçus diététiques ont prouvé qu'un consommateur extrême de jus d'orange boit légèrement plus de 2 litres/jour. La prise maximum estimée de méthanol basée sur cette consommation serait de 455 mg pour un adulte de 60 kilogrammes ce qui est en-dessous de la prise maximum admise de 600 mg par jour pour un adulte de 60 kilogrammes, recommandée par le Département de la Santé. »

Aussi si nous restons en-dessous de 600 mg par jour, valeur où nous sommes sûr, c'est identique à 200 litres de moût par jour donc boire environ 70 litres d'alcool à 40% par jour si vous pesez 60 kg.

le montant total du méthanol dans le moût exprimé en ml est environ 0,1 ml = rien.

Jack commente…

Le "Long Ashton Research Station" centre de recherches d'Ashton a fait quelques études qui ont prouvé que les cidres et les jus de pomme clarifiés avec des enzymes pectiques sont plus hauts en méthanol ce qui est dû à la déméthylation des pectines du jus. Le contenu en méthanol varie de 10 à 400 ppm (parties par millions) dans les échantillons d'essai. Je ne sais pas quels fruits sont les plus hauts/le plus bas en pectine, mais les pommes sont généralement considérées les plus chargées.

C'est pourquoi tous les vieux livres sur la fabrication de cidre rapportent un état appelée la « paralysie de la pomme » - c'est une énorme gueule de bois liée à un contenu élevé en méthanol. Afin d'empêcher ça (je suis sûr que distiller la pectine la transforme en méthanol) les distillateurs doivent entièrement clarifier n'importe quel vin de fruits avant de le faire cuire. Plutôt que d'utiliser des purificateurs, ils mettent le vin dans les cruches en plastique de 2 ou 4 litres (seulement remplies à moitié) et les congèlent, puis les dégèlent, il en résulte un vin parfaitement clair et prêt pour la distillation. Après que le dégel soit complet ou peut-être une semaine, le vin sera limpide comme le cristal.

Stephen Alexandre signale que les spiritueux commerciaux contiennent de petits niveaux en méthanol. « Food Chemistry » [Chimie alimentaire] par Belitz et Grosch liste des analyses d'environ 50 composants différents sur 10 boissons distillées différentes. les whiskys américains et écossais ont eu des niveaux de méthanol autour de 0.2 à 0.3 %. Kevin Brown a publié quelques chromatogrammes de MeOH dans un guide dédié aux colonnes édité par Supelco de Bellefonte, PA. (un fournisseur pour des articles de chromatographie). Allez voir http://amlc.uvi.edu/distill/meoh.html pour les détails.

Voir également "Increasing Direct Marketing for Fruit Farmers by Connecting Producer to Producer through Research and Development of a Value-Added Product" [« Augmentation de la Commercialisation Directe des fruits Fermiers du Producteur au Producteur par la Recherche et le Développement d'un Produit à Valeur Ajoutée »] chez http://www.ams.usda.gov/tmd/FSMIP/FY2001/MO0341.pdf pour un rapport détaillé de la composition et des quantités d'impuretés etc. actuelles dans les eaux-de-vie de fruit, et les facteurs affectant leur production.

La "Food and Drug Administration" (FDA) [Administration pour la nourriture et la drogue] a conseillé ATF [Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives (US Department of Justice)] que 0,1% de méthanol par volume de vin était un niveau sûr. Tous les vins contenant du méthanol au-dessus de cette valeur seront considérés comme frelatés conformément à la recommandation [ou loi/décret?] 21 U.S.C. 34l(a)(2)(C) et 348 de Federal Food, Drug and Cosmetic.

De http://www.polishvodkas.com/fr_vodka-tech.htm - ils considèrent qu'il n'y aura aucune présence de méthanol dans un moût de mélasse!

« ….L'alcool de mélasse peut également être rectifié et alors employé pour produire la vodka. Dans quelques pays on le préfère même, puisqu'il ne contient aucun alcool méthylique du tout. L'alcool originaire de la récolte contient des quantités infinitésimales d'alcool méthylique qui n'ont aucun effet sur la santé, mais certains, victimes de leur propre préoccupation excessive, insistent sur l'alcool de mélasse. Je devrais ajouter que la présence de ces quantités minuscules d'alcool méthylique n'ont aucun effet sur l'arome même d'une vodka sans goût. Il est simplement indétectable. Dans l'alcool de grain neutre ou de pommes de terre l'alcool méthylique a pratiquement disparu ..... »

« DBall » demande. Si le méthanol est un poison et qu'il est enlevé au début de la distillation… Question : Quand et comment le méthanol est éliminé du vin ou de la bière ?

Réponses de Brad…

Ce n'est pas compliqué du tout. Le méthanol est un sous-produit de la fermentation ; plus de méthanol est produit dans la fermentation des fruit que dans celle des grains. Les brasseurs n'éliminent pas le méthanol dans la bière et le vin parce qu'il n'est pas particulièrement toxique à de basses concentrations. Vous trouverez entre 0,4%-1% méthanol dans les vins et eaux-de-vie et un peu dans les bières. Les distillateurs éliminent presque tout le méthanol dans la plupart des cas. Vous avez remarqué comment la vodka vous donne des gueules de bois normale et les vins (surtout les rouges) une carabinée? Méthanol. Ça, et la déshydratation!

Le méthanol est un genre d'alcool particulièrement méchant parce que le corps essaye de le décomposer de la même manière qu'il métabolise, ou décompose l'éthanol, le type d'alcool de la bière, du vin et autre boisson. La métabolisation de l'éthanol génère des produits chimiques moins toxiques pour le corps que l'alcool. Malheureusement, si la même action chimique est effectuée sur le méthanol le résultat est de l'acide formique, de l'acide lactique et du formaldéhyde.

Le formaldéhyde attaque les cellules des nerf, particulièrement le nerf optique et peut endommager le foie et les reins. L'acide formique et l'acide lactique attaquent également les reins et le foie. La plupart des gens qui ont bu du méthanol meurent d'une insuffisance rénale et hépatique sévère et soudaine.

Boire du méthanol de façon chronique endommagera le nerf optique. Les histoires de moonshine rendant aveugle viennent du temps de la prohibition aux États-Unis où quelques trafiquants avaient l'habitude de couper l'alcool de contrebande avec des alcools méthyles pour augmenter les bénéfices.

Gregory écrit :

Ce ne sont pas les levures qui commandent le méthanol, il vient de ce que vous fermentez. Je crois que la levure a des voies métaboliques très limitées autour du méthanol. Citation de http://www.madsci.org/posts/archives/jul2000/965090996.Bc.r.html

« Fondamentalement il peut être produit biologiquement de 2 manières ; par l'oxydation du méthane en mono-oxygénase de méthane, ou par la réduction du formaldéhyde en déshydrogénase de méthanol (et cette réaction est normalement réversible).

Il est vrai que du méthanol puisse être produit pendant la fermentation, mais ceci n'est pas dérivé de l'éthanol ou de l'oxydation d'un hydrate de carbone. Il est produit en petites quantités, par des réactions non enzymatiques ou par la réduction du formaldéhyde.

Le méthane n'est pas présent dans nos moût, donc le coupable est le formaldéhyde. Je crois que les pectines dans les fruit sont des composés méthyles et peuvent se décomposer dans le moût en formaldéhyde. Mais aussi longtemps que votre moût aura seulement des hydrates de carbone fermentescibles purs, vous pouvez vous attendre a une production de méthanol nulle. Il y a un peu plus dans cette discussion sur le méthanol ici : http://yarchive.net/med/methanol_poisoning.html

L'acétate éthylique, OTOH, est produit spontanément toutes les fois que de l'acétate est présent avec de l'éthanol. Il y a plusieurs sources possibles d'acétate pendant la fermentation. Généralement l'acétate est constitué par l'oxydation de l'éthanol. (En fait, l'acétate est le « produit final » de notre propre métabolisation de l'éthanol). Dans la fermentation, l'oxydation de l'éthanol dans l'acétate peut se produire en raison d'une levure désespérée qui métabolise son propre éthanol, ou par contamination avec d'autres levures ou bactéries.

Voir http://en.wikipedia.org/wiki/Wine_fault [Note du transcripteur : dommage l'article n'est pas encore traduit en français!]

Toxicité du méthanol

Ups nous informe sur la toxicité du méthanol :

La dose mortelle de méthanol est de 60 à 250 ml. La mort dépend de la taille de l'individu, son état de santé général et le contenu de son estomac. La limite d'exposition est 200ppm. La nature fortement mortelle du méthanol (comparée à l'éthanol) n'a pas été entièrement étudiée, mais elle est censée être le résultat des sous-produits de la métabolisation, qui transforme le méthanol en acide formique et en formaldéhyde, et il est avéré que le formaldéhyde a des effets nuisibles sélectifs sur les cellules rénales et c'est la raison de sa capacité à provoquer cécité.

Le méthanol est métabolisé et excrété à un taux environ un cinquième de celui de l'éthanol, et une dose unique peut prendre jusqu'à 4 jours pour partir du corps (si le buveur n'est pas déjà mort)

Symptômes dus à un empoisonnement aigu avec une dose modérée - sévère maux de tête, vertiges, nausées et vomissements, et dépression grave du système nerveux central. La vision peut disparaître temporairement ou de manière permanente après 2 à 6 jours. Avec des doses plus élevées ce qui précède se produit beaucoup plus rapidement, la respiration devient superficielle et rapide, la tension artérielle tombe, la dilatation des pupilles entraîne le flou de la vision, cyanose. Mort de plus de 25% de ceux qui atteignent ce niveau, même dans un hôpital.

Le premier symptôme de l'empoisonnement chronique est une déficience visuelle. Le seul traitement de l'empoisonnement chronique consiste à stopper toute exposition.

Le traitement des cas [Google avait traduit par "caisses", ça ne s'invente pas!!!] aigus doit être fait dans un délai de 2 heures après l'ingestion : donner du sirop d'ipéca [vomitif]. Laver [estomac] complètement avec 2-4L d'eau du robinet avec du bicarbonate de soude (20G/L). C'est pour traiter l'acidose du sang.

Antidote : Donner de l'éthanol, 50%, 1,5ml par kilo de poids corporel, oralement, dilué en solution à 5% maximum, suivie de 0,5-1ml/kg toutes les 2 heures oralement pendant 4 jours. l'éthanol interfère avec l'absorption du méthanol par le corps et lui permet d'être excrété avec des effets moins préjudiciables. Donner en outre jusqu'à 4 litres de l'eau quotidiennement pour maintenir un rendement adéquat en urine. Contrôler le délire en donnant du valium 10mg lentement par injection pour prévenir une dépression respiratoire.

Pronostic : dans un empoisonnement aigu au méthanol approximativement 50% ne récupèrent pas. La déficience visuelle ne montrera aucune amélioration après 1 semaine.

Vous trouverez des laboratoires médicaux et de drogue dans le bottin où envoyer à un échantillon de la substance de votre fabrication (dire que vous l'avez trouvé chez un ami et que vous vous inquiétez de ce qu'il boit) pour voir à quel point il est propre.

Empoisonnement au Plomb

Un réel problème si vous avez employé de la soudure au plomb en construisant votre alambic. Une pratique très mauvaise et répandue était l'utilisation de vieux radiateurs de voiture comme condenseur de vapeur. CECI NE DEVRAIT PAS ÊTRE FAIT. Les radiateurs de voiture sont soudés au plomb, qui diffusera et vous empoisonnera. Tous les alambics devraient être brasés, ou soudés à l'argent.

De « Moonshine & lead poisoning » [Alcool de contrebande et empoisonnement au plomb] : http://www.cdc.gov/mmwr/preview/mmwrhtml/00016616.htm le 1er mai 1992/41(17);294-295

Des niveaux élevés de plomb dans le sang sont associés à de l'alcool illicitement distillé -- Alabama, 1990-1991

L'utilisation de radiateurs d'automobile contenant des pièces soudées au plomb dans la distillation illicite d'alcool (par exemple, « moonshine ») est une source importante d'empoisonnement par le plomb dans quelques comtés ruraux de l'Alabama.

Du 5 mars jusqu'au 26 octobre 1991, huit personnes ont été diagnostiquées avec des niveaux élevés de plomb dans le sang [BLLs=Blood Lead Levels : en français on dit "plombémie"] dans un hôpital local et ont été notifiés au système de surveillance des maladies à déclaration obligatoire par le Département de l'Alabama de la santé publique (ADPH). Aucun de ces patients n'avait connu des problèmes professionnels ou autres sources potentielles d'exposition au plomb, mais tous ont rapporté des histoires récentes d'ingestion d'alcool illégal. Ce rapport récapitule les résultats des recherches sur ces cas conduits par l'ADPH pendant le mois de décembre 1991.

Le champ de l'étude a été défini comme toutes les personnes d'un âge supérieur ou égal à 17 ans qui se sont présentées à l'hôpital à partir du 1er janvier 1990, jusqu'au 31 décembre 1991, et qui avaient une plombémie supérieure ou égale à 15 ug/dL. Les dossiers d'analyses des échantillons de sang pour la détermination du plomb, et les dossiers médicaux ont été traités à l'hôpital. En plus des huit patients identifiés à l'ADPH, l'examen des dossiers du laboratoire a permis de trouver un patient avec une plombémie de 35 ug/dL pendant le novembre 1990.

L'âge des patients allait de 28 à 64 ans (moyenne : 33 ans) ; cinq étaient des femmes. Cinq patients ont résidé dans le comté dans lequel l'hôpital est situé, et quatre ont vécus dans des comtés adjacents.

Chacun des neuf patients avait été traité pour des problèmes médicaux liés à l'alcool à l'hôpital. Les manifestations ont inclus des crises tonico-cloniques généralisées (six), de l'anémie microcytique (cinq) (moyenne hématocrite : 32,1%), encéphalopathie (deux), faiblesse des extrémités supérieures (une), et coliques abdominales (une). La plombémie variait de 16 ug/dL à 259 ug/dL (moyenne : 67 ug/dL).

Sept patients ont été hospitalisés pendant 48 heures ou plus longtemps (de 2 à 18 jours). Trois de ces derniers ont reçu une thérapie de chélation ; leurs plombémies initiales étaient 67, 228, et 259 ug/dL. Un patient, dont la plombémie était à 67 ug/dL, est mort pendant l'hospitalisation d'un syndrome de sevrage à l'alcool compliqué par une pneumopathie d'inhalation.

Les patients ont rapportés une ingestion d'alcool illégal s'étendant de 0,2 L à 1,5 L par jour. Aucun spécimen d'alcool consommé par les patients n'était disponible pour l'analyse. Cependant, les teneurs en plomb des spécimens d'alcool confisqués de deux alambics contenant des radiateurs dans le comté en 1991 étaient de 7400 ug/L et 9700 ug/L, à comparer aux quantités non détectables (moins de 1,0 ug/L) de l'eau municipale du comté. La consommation de 0,5 L par jour de cet alcool contenant 9700 ug/L aurait comme conséquence une plombémie d'approximativement 190 ug/dL. *

Rapporté par : T Dix, S Walker, MD, hôpital du comté de Crenshaw, Luverne ; D Cosby, Bureau de contrôle des boissons et alcool de l'Alabama, Andalusia ; Ch Woernle, MD, Niveau Epidémiologique, département de la santé publique de l'Alabama, Division de l'étendue de l'épidémiologie, Office du programme d'épidémiologie ; Prévention des empoisonnements au plomb, la division pour les dangers de l'environnement et des effets sur la santé, le centre national environnemental pour la santé et la contrôle des dommages, CDC.

Note éditoriale : Les résultats dans les investigations de l'ADPH soulignent les effets défavorables sur la santé liés à la consommation de l'alcool illégal. Spécifiquement, ce problème peut résulter de l'infiltration du plomb utilisé dans la soudure des radiateurs ou du tuyau de cuivre contiguë pendant la distillation ; l'alcool illégal peut contenir jusqu'à 74 ug/L de plomb (1).

Chez les adultes, les manifestations de l'intoxication au plomb incluent des problèmes gastro-intestinaux, hématologiques, rénaux, du système reproducteur, et neurologiques (par exemple, neuropathie et encéphalopathie périphériques) (1-3). Puisque les signes et les symptômes de l'empoisonnement au plomb peuvent être non spécifiques, la contribution relative du plomb et la toxicité de l'alcool conduisent à une absence de diagnostic dans la maladie de ces patients. Cependant, les signes et les symptômes manifestes de neurotoxicité se produisent rarement chez les adultes quand les plombémie sont à moins de 40 ug/dL (1). Ainsi, les crises observées chez ces patients avec des plombémies de moins de 40 ug/dL ont pu avoir été liées au sevrage de l'alcool plutôt qu'à la toxicité du plomb.

Ce groupe de patients avec une plombémie élevée a été détecté par l'examen des données de surveillance notifiables de la maladie. En Alabama, les plombémies élevées (supérieures ou égales à 15 ug/dL) sont un état notifiable depuis décembre 1990. En 1991, 612 personnes âgées de 17 ans ou plus avec plombémie supérieure ou égale à 15 ug/dL ont été déclarées dans le cadre de l'enregistrement notifiable des maladies à l'ADPH. Les deux valeurs les plus élevées (228 ug/dL et 259 ug/dL) étaient des patients de ce groupe.

Les neuf patients identifiés dans ce groupe peuvent sous-représenter le nombre de cas d'empoisonnement au plomb liés à l'ingestion d'alcool illégal dans les comtés impliqués dans cette étude et dans d'autres dans l'ensemble de l'Alabama. Bien que le nombre de distillateurs illégaux fonctionnant en Alabama soit inconnu, le Bureau de Contrôle des Boisson et de l'Alcool de l'Alabama a détruit 94 alambics en 1991, y compris 50 alambics dans le comté où l'hôpital est situé et dans deux comtés adjacents (D. Cosby, Alabama Alcohol Beverage Control,, communication personnelle, 1992). Puisqu'un alambic typique "four-barrel" peut produire 75-95 L d'alcool illégal par semaine, un nombre sensiblement plus élevé de personnes peuvent être en danger de part la toxicité plomb dans l'ingestion d'alcool illégal. Des efforts continus de surveillance sont diligentés pour détecter les facteurs de risque liés à la plombémie élevée et peuvent aider à déterminer la portée de l'empoisonnement au plomb par l'ingestion d'alcool illégal parmi les résidants de l'Alabama.

En raison de la source illégale de l'alcool, les patients sont peu disposés à admettre cette consommation d'alcool illégal. Par conséquent, les cliniciens, en particulier dans les secteurs ruraux, devraient suspecter l'ingestion d'alcool illégal en traitant les problèmes liés à l'alcool chez leurs patients, pour détecter et traiter les effets nuisibles du plomb et pour diligenter un effort de prévention sur les effets de l'alcool.

Références

Agence pour les substances toxiques et l'enregistrement des maladie. Profil toxicologique pour le plomb. Atlanta : Département US des services de santé et humains, Service de Santé Publique, Agence pour les Substances Toxiques et les maladies Déclarées, 1992.

Baker EL, Landrigan PJ, Barbour AG, et autres. Empoisonnement au plomb chez les professionnels aux Etats-Unis : résultats cliniques et biochimiques liés à la plombémie dans le sang. Br J Ind Med 1979;36:314-22.

Goldman RH, Baker EL, Hannan M, Kamerow DB. Empoisonnement au plomb dans la mécanique des radiateurs d'automobile. N Engl J Med 1987;317:214-8.

En supposant un équilibre dans le sang plomb/alimentaire de 0,04 ug/dl par ug/jour.

BAC %
Poids kg livre Genre Homme Femme	Consommation totale ml once Boisson % d'alcool Ingestion faite pendant heures
La calculatrice est prévue pour donner une idée approximative de la teneur en alcool dans le sang après consommation de quantités spécifiques d'alcool au cours d'une période donnée. Ce n'est PAS destiné à véhiculer la croyance que toute quantité d'alcool est une quantité sans danger si l'on envisage de conduire un véhicule ou d'utiliser des machines. Les limites légales habituelles sont de 0.05 - 0.08 selon les lois locales. Calculatrice de http://www.cnn.com/interactive/us/0010/blood.alcohol.calc/

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Méthanol dénaturé

Composition en huile de fusel

4195. Huile de fusel.

5816. Méthanol.

212. Alcool Anhydre. Éthanol

4978. Alcool isobutylique.

5042. Alcool isopentylique.

5906. 2-Methyl-1-butanol.

5907. 3-Methyl-2-butanol.

211.Alcool à 95%.

6985. 1-Pentanol.

6986. 2-Pentanol.

6987. 3-Pentanol.